Osie Johnson, batteur hyperactif

Le musicien de jazz américain Osie Johnson à la batterie en studio, le 26 avril 1957
Le musicien de jazz américain Osie Johnson à la batterie en studio, le 26 avril 1957 ©Getty - Bob Parent/Hulton Archive/Getty Images
Le musicien de jazz américain Osie Johnson à la batterie en studio, le 26 avril 1957 ©Getty - Bob Parent/Hulton Archive/Getty Images
Le musicien de jazz américain Osie Johnson à la batterie en studio, le 26 avril 1957 ©Getty - Bob Parent/Hulton Archive/Getty Images
Publicité

Des centaines d’albums, des milliers d’apparitions dans des clubs de jazz ou des orchestres de la télévision : il fut un artisan indispensable au paysage sonore newyorkais pendant une douzaine d’années.

  • Aujourd’hui, 10 février, je voudrais vous parler d’Osie Johnson, mort le 10 février 1966 à l’âge de quarante-trois ans. 

Dans cette chronique, nous ne faisons pas de longues listes fastidieuses mais parfois, on ne peut faire autrement. Osie Johnson a donc enregistré des disques avec Coleman Hawkins, Bob Brookmeyer, Sonny Stitt, Oscar Pettiford, Art Farmer, Quincy Jones, Zoot Sims, Bud Powell, Paul Gonsalves, Phineas Newborn, Ben Webster, Clifford Brown, Kenny Burrell, Art Farmer, Gigi Gryce, Lionel Hampton, Illinois Jacquet, Johnny Hodges, Junior Mance, Carmen McRae, Dinah Washington, Howard McGhee, Helen Merrill, Pee Wee Russell, Sonny Stitt, Buddy Tate, Phil Woods, Cootie Williams… Et si vous allez sur internet, vous trouverez facilement des images d’une session magnifique de 1957 avec Thelonious Monk. Et puis il y a quelques 33 tours sur lesquels il quitte la batterie pour se mettre au micro et chanter.
Un statisticien du jazz a compté 670 sessions d’enregistrement auxquelles participe Osie Johnson sur une période de douze ans, de 1954 à 1966.
Il faut ajouter qu’Osie Johnson joue presque tous les soirs dans des clubs de jazz à New York, quand il ne s’assied pas à la batterie des orchestres des studios de CBS et NBC pour des émissions de variétés.
Et quand Langston Hughes enregistre ses poèmes avec un groupe de jazz, en 1958, le batteur est évidemment Osie Johnson. 

Nous écoutons :
Sunday Morning, un titre tout à fait dans l’air du temps sur l’album Soul du saxophoniste Coleman Hawkins en 1958, une composition du guitariste Kenny Burrell avec Osie Johnson à la batterie. On entend aussi Ray Bryant au piano et Wendel Marshall à la contrebasse.

Publicité

L'équipe