Après avoir été chanteuse dans le métro parisien, elle est hissée vers les sommets par Jean-Jacques Goldman. Alors qu’elle commence une carrière discographique personnelle, la rancœur l’assassine.
- Aujourd’hui, 7 décembre, je voudrais vous parler de Sirima, morte le 7 décembre 1989, à l’âge de vingt-cinq ans.
Parfois, la vie est écrite avec des ficelles encore plus grosses que les contes de fées. Parfois, la vie est plus belle, plus morale, plus moche, plus immorale que tout ce qu’ont écrit les frères Grimm.
Dans le cas de Sirima Nicole Wiratunga – que tout le monde connait sous le seul nom de Sirima –, le scénariste n’a pas retenu ses effets. Au commencement, c’est déjà un roman. Mère bretonne, père sri-lankais, naissance en Grande-Bretagne, enfance en Asie, musiques des temples et des bouibouis sous les Tropiques, retour en Angleterre au moment du divorce, à huit ans.
À dix-huit ans, c’est Paris. La jeune fille au pair commence à chanter au métro Châtelet-les-Halles, où tout le monde finit par la connaître. Une veste de treillis, une guitare, un air un peu buté sous les cheveux noirs mais quelle voix ! Elle chante du Simon & Garfunkel, du Joan Baez, quelques reprises en français…
Nous écoutons :
Ticket to the Moon, écrit, composé et interprété par Sirima en 1989, une chanson de son unique album solo.
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