C’est elle la dédicataire de Dindi, le standard d’Antonio Carlos Jobim, compositeur qu’elle a servi tout au long de sa courte carrière.
- Aujourd’hui, 17 décembre, je voudrais vous parler de Sylvia Telles, morte le 17 décembre 1966 à l’âge de trente-deux ans.
Sylvia Telles voulait être danseuse et elle a pris des cours de théâtre ; c’est pendant ces leçons qu’elle a découvert combien elle aimait chanter. On commence à la voir dans les clubs et – ça tombe bien – la musique est en plein bouleversement au Brésil. Elle rencontre les bonnes personnes, il faut bien le dire et, en 1958, elle est à l’affiche d’un spectacle collectif intitulé Carlos Lyra, Sylvia Telles e os seus bossa nova – Carlos Lyra, Sylvia Telles et leur nouveau truc, ce qui est la première fois qu’on emploie publiquement le terme de bossa nova.
L’année suivante, Antonio Carlos Jobim lui fait cadeau d’une chanson à son nom – enfin titrée d’après le surnom que lui donnent ses amis, Dindi. En 1961, elle est la première artiste brésilienne à enregistrer des bossas novas moitié en anglais, moitié en portugais.
Nous écoutons :
Samba de uma nota so, la fameuse samba sur une note d’Antonio Carlos Jobim, enregistrée par Sylvia Telles en 1960.
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