Les chanteurs de corrido prennent des risques en chantant la gloire des narcotrafiquants. Et un Mexicain entre au « club des 27 »…
- Aujourd’hui, 25 novembre, je voudrais vous parler de Valentin Elizalde, mort le 25 novembre 2005 à l’âge de vingt-sept ans.
Le corrido, c’est de la chanson sérieuse. Au commencement, dans ces ballades populaires, on croisait des révolutionnaires bardés de cartouchières, des soldates qui se battaient en dansant, des généraux aux tactiques surnaturelles… Le Mexique s’ennivrait de corridos patriotiques et pleins de légendes, quelque part entre La Marseillaise et La Complainte de Mandrin, mais en se dandinant sur un rythme hispano-tropical, les bottes aux pieds et le chapeau vissé sur la tête.
Peu à peu, les bandits à grandes moustaches aux chevaux fringants sont devenus des narcotrafiquants en pick-up truck métallisés. Les chanteurs de corridos sont toujours entourés de fanfares au timbre ébréché mais se sont adaptés à la modernité : leur univers est celui du crime industriel.
Nous écoutons :
A mis enemigos, un des plus grands succès de Valentin Elizalde, mais aussi la chanson qui a causé sa mort.
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