Ils viennent nous présenter :
Memories From The Missing Roon
au Théâtre de la Bastille(Paris)
Invités
Marc Lainé
Diplômé de scénographie de l'Ensad en 2000, Marc Lainé travaille avec de nombreux metteurs en scène notamment Richard Brunel, Jenny Sealey, Jean-François Auguste...
Associé à de nombreuses reprises aux créations de la Comédie de Valence, Marc Lainé réalise la scénographie de Quelque chose dans l'air de Richard Dresser, Polliccino opéra de Hanz-Werner Henze et Le Belvédère de Ödön Von Horvath, Saga des habitants du Val de Moldavie de Marion Aubert, mis en scène par Philippe Delaigue (2004), Douleur au membre fantôme de Annie Zadek, mis en scène par Christophe Perton.
Marc Lainé participe également régulièrement à la création des costumes de ces spectacles.
Entre 2003 et 2006, il participe à des projets d'écriture et de mise en scène : Cages, texte et mise en espace à l'Harmonie Municipale de Saint-Denis, Brouillons d'une lettre d'adieu (effacée par la pluie) texte, mise en scène et scénographie à l'Espace Confluences, maquette au Jeune Théâtre National, Delft de Joël Jouanneau mise en espace à l'Ensad. En 2008, il crée la boutique obscure, croisement des arts plastiques, de la littérature et du théâtre, avec comme thème central la question des limites et des interactions entre fiction et réalité.
Stephan Zimmerli du groupe Moriarty
Inutile de chercher d'où ils viennent, quand et comment ils se sont rencontrés. Tout ce qu'on trouve reste mystérieux, et souvent contradictoire. On soupçonne Rosemary et ses cinq frères (Thomas, Stephan, Charles, Vincent, Arthur) de ne pas nous aider, voire de brouiller les pistes. À écouter les deux disques qu'on connait d'eux (Gee Whiz But This Is A Lonesome Town, 2007, et The Missing Room, 2011) et les collaborations diverses (bande originale de La Nuit électrique, Un rêve féroce - Mike Kenny, Marc Lainé - 2009, bande originale d'Une peine infinie, film documentaire sur le plus jeune condamné à mort aux États-Unis de David André, 2011), on se dit qu'il est tout aussi inutile de leur attribuer un genre musical. On peut en revanche remarquer qu'Elle et Ils chantent en anglais - version américaine - et que sa voix à Elle, on s'en souviendrait entre mille, et d'ailleurs qu'on avait déjà été traversé par ce chant à la radio à propos d'un certain Jimmy, un bison parti loin de sa terre natale dont les parents réclament le retour à corps et à grognements. Demander directement aux Moriarty n'est pas plus éclairant. À la question de savoir quelles sont leurs influences, ils répondent : « Sans aucun doute un orage d'hiver le long d'une rive de plomb nous a beaucoup inspiré. Surtout, il a provoqué une coupure de courant dans l'église en bois où nous étions en train de donner un concert. La fin du concert en acoustique et par zéro degré Celsius (le chauffage ne marchait plus) a été un extraordinaire moment de rock'n'roll et de recueillement mêlés. » À les voir in vivo, on reste ému d'abord par leur extravagante complicité et aussi par la façon dont les chansons les chevauchent, comme si eux-mêmes en étaient - sans en avoir conscience - les simples crieurs - haut-parleurs, comme si les chansons et les personnages autour desquels elles sont construites existaient irrémédiablement et immédiatement.
Memories From The Missing Roon
Marcel Quillévéré
D'un côté, un groupe de folk rock aérien, Moriarty. De l'autre, un scénographe devenu metteur en scène, Marc Lainé. Du troisième, un auteur de bande dessinée passé « dessinateur de scène », Philippe Dupuy. L'alliance des trois donne un spectacle imprégné d'Amérique, qui regarde du côté d'Edward Hopper et des films noirs pour inviter à une exploration onirique de treize scènes de genre, comme autant de chansons de l'album du groupe, The Missing Room. Deux hommes et une femme s'y affrontent en anglais, jouent et déjouent les stéréotypes attachés au genre.
Avec cette pièce, Marc Lainé clôt ainsi en musique son quadryptique autour de la culture populaire américaine, à la fois hommage et réflexion, autour de sa puissance et de son mythe. Un spectacle léger et profond, entêtant comme un refrain pop.
Laure Dautzenberg
Programmation musicale
GENERIQUE de L'EMISSION : Suite Panaméenne de Kurt Weil
utilisé comme thème de la célèbre chanson Youkali
Rosemary Hardy, soprano
Ensemble Modern
B K Gruber
Album :Berlin im Licht réf : LARGO 5114
Dvorak
Symphonie du Nouveau Monde : 3è mouvement molto vivace
Orchestre Symphonique de Chicago
Georg Solti
DECCA DECA 410 116-2
Arvo Pärt
Cantus in memoriam Benjamin Britten
Orchestre National d'Ecosse
Neeme Järvi
Chandos CHOS CHAN 241-26
Lou Reed
Perfect Day
Lou Reed and C°
RCA ND 83806
Chopin
Nocturne en Mi bémol Majeur, Op 9, N°2
Cyprien Katsaris, piano
PIANO 21 21 003
Moriarty
How many tides (after Sean Sellars)
Rosemary, chant; Arthur : guitare
AIRYT 1618033989 THE MISSING ROOM
Gustav Mahler
Symphonie N°1 « Titan »
Orchestre de la Radio SudWest Rundfunk de Baden Baden et Freiburg
François-Xavier Roth
Hänsslaer Clasics HACL CD 93 294
Henry Mancini
Touch of Evil (La Soif du Mal) Générique
Universal International Orchestra
Joseph Gershenson
MOSO MSCD - 401
Moriarty
Whiteman's Ballad : I saw the white man
Moriarty
DESCH NV 816211
L'équipe
- Production