** Nathalie Joly chante Yvette Guilbert** Chante Yvette Guilbert, interprète, auteur et compositrice ( 1865 - 1944 ) dans le spectacle En vl'à une drôle d'affaire.
Invités
Nathalie Joly
En vl'à une drôle d'affaire, extraits du spectacle :
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Comédienne et chanteuse, Nathalie Joly obtient un 1er prix de chant à l'unanimité au CNR de Boulogne Billancourt, un 1er prix de musique de chambre et le D.E. de technique vocale, et travaille sous la direction de Philippe Adrien (Rêves de Kafka et Ké voï), Thierry Roisin (Les Pierres), Michel Rostain (Jumelles), Diego Masson (Chansons de Bilitis), Alain Françon, et l'Opéra de Lyon (La vie Parisienne), Maurice Durozier, Lisa Wurmser, Olivier Benezech, Simon Abkarian... et des compositeurs comme Maurice Ohana, le GRAME, James Giroudon et Pierre Alain Jaffrenou, David Jisse, Christian Sebille, Philippe Legoff...
Nathalie Joly est passionnée par toutes les formes parlées - chantées, à l'origine de tous ses spectacles : Je sais que tu es dans la salle sur Yvonne Printemps et Sacha Guitry, Cabaret ambulant sur le Théâtre forain, J'attends un navire - Cabaret de l'exil sur Kurt Weill, Cafés Cantantes chansons de superstition (1 CD), Paris Bukarest sur Maria Tanase), Je ne sais quoi, d'après les chansons d'Yvette Guilbert et sa correspondance avec Freud.
Directrice vocale pour les spectacles de Lisa Wurmser et Patrick Sommier, elle enseigne en France (Cnac/Ensac de Châlons-en-Champagne) et à l'étranger, notamment dans les Universités d'été au Maroc, au Brésil, à Bayreuth en Allemagne, ainsi qu'au Théâtre National et à l'Université des Beaux arts de Kaboul en Afghanistan, où elle a réalisé le film documentaire Tashakor.
Yvette Guilbert
Emma Laure Esther Guilbert, dite « Yvette Guilbert », née le 20 janvier 1865 à Paris et morte le 3 février 1944 à Aix-en-Provence est une chanteuse française du café-concert.
En 1885, elle suit des cours d'art dramatique. Elle se révèle « timide à la ville et audacieuse à la scène », comme elle le rapporte elle-même. Elle fait ses premiers pas au Théâtre des Bouffes du Nord, puis passe au théâtre de Cluny. Fin 1885, Yvette Guilbert rencontre Charles Zidler, directeur de l'Hippodrome et créateur du cabaret parisien Moulin Rouge.
En 1887, elle entre au théâtre des Nouveautés, où elle a notamment un petit rôle dans une pièce de Feydeau. L'année suivante, elle passe au théâtre des Variétés, où, là encore, elle n'a que de petits rôles.
Elle décide alors de se tourner vers la chanson et le café-concert. Elle tient les premiers rôles dans l'opérette Le moulin de la galette d'Alphonse Allais et Jules Desmarquoy en 1888 puis en 1890 dans la revue légère de George Auriol et Narcisse Lebeau Pourvu qu'on rigole que donne le Divan japonais, beuglant de la rue des Martyrs dirigé par Jehan Sarrazin et où elle se produira régulièrement jusqu'en 1892. Ce dernier la surnomme la Diseuse fin de siècle.
Entretemps, en 1889, elle obtient un engagement à l'Eldorado, qu'elle quitte presque aussitôt pour entrer à l'Éden-Concert, mais ne parvient toujours pas à se faire un nom.
C'est en août 1889 que Freud vient l'écouter à l'Eldorado sur les conseils de Mme Charcot. Par la suite, Freud affichera dans son bureau une photo dédicacée par elle et ils entretiendront une correspondance assez suivie. Elle interprète de nombreuses chansons de Paul de Kock.
Le succès n'arrive qu'en 1891, après un engagement au Moulin Rouge, qu'elle doit à la confiance de Charles Zidler. Marcel Proust lui consacre son premier article dans Le Mensuel en février 1891.
Atteinte d'une grave maladie à partir de 1900, elle finit quand même par remonter sur scène, au Carnegie Hall de New York en 1906, puis au Casino de Nice en 1913, mais avec un répertoire tout à fait nouveau, composé de chansons plus « littéraires », comportant des reprises de poésies anciennes et modernes, ainsi que des chansons du Moyen Âge.
Elle consacre la fin de sa vie à refaire les grandes salles d'Europe et d'Amérique, ayant pour pianiste Irène Aïtoff (1904-2006), ouvre une école de chant à Bruxelles, tourne dans quelques films, rédige des chroniques, fait de la mise en scène, anime des émissions de radio, écrit des livres.
Yvette Guilbert enregistre ses chansons pendant presque quarante ans, ce qui lui vaut de nombreux enregistrements conservés, du début du cylindre commercialisé aux disques enregistrés électriquement.
Yvette Guilbert meurt le 3 février 1944 à Aix-en-Provence. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise.
En v'la une drôle d'affaire
Marcel Quillévéré
**Théâtre de l'Européen **
LE 10, 11 ET 12 JUIN A 20H30
Nathalie Joly chante Yvette Guilbert (2ème épisode)
Conception et chant : Nathalie Joly
Piano : Jean- Pierre Gesbert
Mis en scène : Jacques Verzier
Voici le deuxième épisode du destin d'Yvette Guilbert, la Reine du caf'conç. Personnage incroyablement audacieux, pionnière du féminisme,
en 1900, elle résilie ses contrats en plein succès pour se tourner vers un répertoire exigeant en cherchant dans les origines de la chanson à parfaire et transmettre son art du parlé chanté. Issues de la tradition populaire, les chansons de la seconde carrière d'Yvette Guilbert relèvent à la fois du conte et du fait-divers.
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CARTE BLANCHE A NATHALIE JOLY
DU 16 AU 30 MAI
Au Théâtre de Lenche à Marseille
Passionnée par les formes parlées chantées qui ont inspiré tous ses spectacles, Nathalie Joly propose au Théâtre de Lenche une programmation de spectacles musicaux et rencontres d'artistes, ainsi qu'une exposition à l'Espace Culture, autour du thème des "Diseuses", dont Yvette Guilbert que l'on nommait la grande Diseuse fin de Siècle fut à l'origine.
Inventé par Yvette Guilbert sous le terme de rythme fondu, le parlé chanté circulera dans toute l'Europe des années de l'entre- deux guerres et deviendra le sprech gesang du cabaret allemand et de Kurt Weill.
En Roumanie, Maria Tanase, la grande chanteuse des années 30-40, alterne mélismes et récits dans les doïna. Ce monde des frontières entre théâtre et musique, inclassable, fragile, tendu sur le fil de l'instant présent, Nathalie Joly l'a exploré dans plusieurs univers musicaux, plusieurs cultures. Elle confronte ce langage des mots et de la musique au parlé chanté d'aujourd'hui.
Programmation musicale
Anonyme du XIVè siècle ( texte : E. Deschamps )
Dites-moi que je suis belle
Nathalie Joly, chant ; Jean-Pierre Gesbert, piano
EPM
Emile Waldteufel et Jules Laforgues
La Femme
Nathalie Joly, chant ; Jean-Pierre Gesbert, piano
Maurice Boukay et Jules Lasaïgues
J'en suis pas sûre
Nathalie Joly, chant ; Jean-Pierre Gesbert, piano
MLR
Kurt Weill
Surabaya Johnny
Marianne Oswald
Orchestre sous la direction de Pierre Chagnon
EPMR11 janvier 1933
Charles Gounod
Faust : Chanson du Roi de Thulé
Martha Angelici, soprano
Théâtre National de l'Opéra-Comique
Jésus Etcheverry
EMI
Wolfgang Amadeus Mozart
Les Noces de Figaro : Air de Barberine
Eva Liebau, soprano ; Ildebrando d'Archangelo
Orchestre Philharmonique de Vienne
Nikolaus Harnoncourt
Deutsche Grammophon
Arnold Schönberg
Pierrot Lunaire : Air de Colombine
Jeanne Héricard
Orchestre da la Radio de Baden Baden
Hans Rosbaud
Wergo1957
Wenn ich mir was wünschen dürfte
Marlène Dietrich
Frémeaux et Associés1930
Abbé de Lataignant et Yvette Guilbert
L'Eloge des vieux
Yvette Guilbert
EPM
Richard Heuberger
Opernball - Acte 3 : Air d'Henri
Richard Tauber, ténor
Odeo-Künstler Orchester
Frieder Wasserman
EMI1931
Maria Tanase et Thierry Roques
Malédiction d'Amour
Nathalie Joly, chant ; Thierry Roques, accordéon
MLR
L'équipe
- Production