Yves Pouliquen, président de la Fondation Singer Polignac

Yves Pouliquen en 2003 dans la bibliothèque de l'Institut de France à Paris
Yves Pouliquen en 2003 dans la bibliothèque de l'Institut de France à Paris  ©AFP - Jean-Pierre Muller
Yves Pouliquen en 2003 dans la bibliothèque de l'Institut de France à Paris ©AFP - Jean-Pierre Muller
Yves Pouliquen en 2003 dans la bibliothèque de l'Institut de France à Paris ©AFP - Jean-Pierre Muller
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La Fondation Singer-Polignac se consacre à des activités de mécénat culturel : elle accueille et aide des jeunes musiciens ; elle permet des rencontres de réflexion, de recherche et d'échange dans tous les domaines des arts, des lettres et des sciences.

Par le professeur Yves Pouliquen, de l’Académie française, président de la Fondation

Les plus remarquables œuvres humaines nous font nous interroger sur les raisons qui firent qu’un jour elles devinrent ce qu’elles sont et que nous puissions en être les heureux bénéficiaires. La Fondation Singer-Polignac  fait partie de celles-là. À l’évidence, c’est la décision de Winnaretta Singer, princesse Edmond de Polignac, de donner une forme juridique à l’action de mécénat qu’elle entretenait depuis très longtemps, qui en marqua, en 1928, définitivement la naissance, mais il est plus juste d’y retrouver l’ultime conséquence de la passion que la princesse entretenait depuis son adolescence avec la peinture et la musique. Elle y exprimait de beaux talents dont témoignent les toiles qu’elle nous a laissées et la voûte de la salle de musique construite autour de son orgue, qui vibre encore des harmonies qu’elle y composait. Mais il y eut aussi l’attrait de Paris, d’où sa mère était originaire et où il n’était guère possible d’être célèbre, pour un artiste, sans y être reçu en ses salons. Il y eut enfin la rencontre avec le prince Edmond de Polignac, ce fin compositeur avec lequel elle partagea, autant qu’il vécut, le goût immodéré qu’elle avait pour la musique. Il y eut enfin ce désir de construire ce bel hôtel particulier, sur les traces de l’ancien, afin qu’il devînt l’un des lieux les plus attrayants de la capitale.

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Edmond, Winnaretta, Armande et Marie-Blanche...par SINGER-POLIGNAC

PROGRAMMATION MUSICALE

Générique de l’émission :
 Extrait de la Suite Panaméenne de Kurt Weill (utilisé comme thème de la célèbre chanson Youkali)
 Ensemble Modern
 Direction : B K Gruber
Album :"Berlin im Licht" LARGO 5114 

Johannes Brahms
 Liebesliederwalzer
 N°11: Nein est nicht auszukommen Op 52
 Neues Lieber Lieder walzer 0P 65
 N°11Schwarzer Wald dein Schatten
 Ensemble Ades
 Adam Laloum et Mathieu Vincent, piano
Disque privé Festival de Deauville 2011 

Johannes Brahms
 Quatuor pour piano et cordes Op 60 N°3, Allegro Comodo
 Renaud Capuçon, violon - Adrien Lamarca, alto - Edgar Moreau, violoncelle - Guillaume Vincent, piano
Disque privé Festival de Deauville 2013 

Erik Satie
 Socrate : La Mort de Socrate
 Hugues Cuénod, ténor - Geoffrey Parsons, piano
Nimbus NIM 5027 

W A Mozart
 Concerto pour piano et orchestre N°17 K 453, Allegretto-Presto
 Nicholas Angelich, piano
 Ensemble Initium
 L’Atelier de Musique
 Violon et Direction : Amaury Coeytaux
Disque privé Festival de Deauville 2013 

Manuel de Falla
 El Retablo de Maese Pedro
 Les Tréteaux de Maître Pierre
 Jérôme Corréas, basse (Don Quichotte) - Eric Huchet, ténor (Maître Pierre)
 Orchestre de Poitou Charentes
 Dir Jean-François Heisser
MIRARE UIR 034 

Robert Schumann
 Quintette avec piano Op 44 , 3è mouvement: scherzo
 David Kadouch, piano
 Quatuor Ardeo
DECCA 476 459-9 

Franz Schubert
 Sonate en Ut majeur « Grand Duo » D 812, 2è mouvement : Andante
 Isamël Margain et Guillaume Bellom, piano à quatre mains
Aparté AP 056 

Konzertmusik
 Guillaume Vincent, piano
 L’Atelier de Musique
 Dir Marius Stieghorst
Disque privé Festival de Deauville 2010

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