En 1976, l'avocate Gisèle Halimi raconte à Claude Maupomé son amour pour la musique et justifie ses choix musicaux à la lumière de ses engagements. Au programme : Edvard Grieg, Gustav Mahler, Francesca Solleville, Luigi Nono...
J’ai des approches affectives de la musique contemporaine, j’aime Hans Werner Henze et Luigi Nono, parce que je les connais et que j’aime leur engagement, c’est ainsi que j’ai apprécié leur musique. Quand j’ai entendu pour la première fois cet hymne à Djamila Boupacha* qu’avait écrit Luigi Nono**, ça a été pour moi un moment très fort. Un des privilèges de cette musique moderne est de rendre à l’état pur ce qui écorche, ce qui brûle, qui hurle, c’est quelquefois insoutenable…
* Simone de Beauvoir et Gisèle Halimi, Djamila Boupacha (Gallimard, 1962)
**Canti di vita e d’amore : Djamila Boupacha, composée en 1962 par Luigi Nono
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Programmation musicale
L.V Beethoven
Triple Concerto en Ut Majeur op 56 : Allegro (extrait)
David Oïstrakh, violon
Mstislav Rostropovitch, violoncelle
Sviatoslav Richter, piano
Orchestre philharmonique de Berlin, dir. Herbert von Karajan
Edvard Grieg
Peer Gynt : Chanson de Solveig
Ilse Hollweg, soprano
Royal Philharmonic Orchestra, dir. Thomas Beecham
Hector Berlioz
Symphonie fantastique : Un bal
Orchestre symphonique de Londres, dir. Pierre Boulez
Gustav Malher
Symphonie n° 1 en Ré Maj : 3eme mvt
Orchestre symphonique de la Columbia, dir. Bruno Walter
Claude Reva / Jean-Paul Roseau
Demande aux femmes
Francesca Solleville, chant
Jean Genet / Hélène Martin
Le condamné à mort
Hélène Martin, chant
Luigi Nono
Canti di vita e d’amore : Djamila Boupacha
Slavka Taskova, soprano
L'équipe
- Production
- Réalisation