Brian Jones, l’homme-orchestre des Rolling Stones

Comme George Harrison, Brian Jones appréciait les sonorités chaleureuses du sitar.
Comme George Harrison, Brian Jones appréciait les sonorités chaleureuses du sitar. - Ivan Keeman/Redferns
Comme George Harrison, Brian Jones appréciait les sonorités chaleureuses du sitar. - Ivan Keeman/Redferns
Comme George Harrison, Brian Jones appréciait les sonorités chaleureuses du sitar. - Ivan Keeman/Redferns
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Ils sont de retour ! Les Rolling Stones ont annoncé 14 concerts en Europe dont deux en France, le 19 juillet à Lyon et le 23 juillet à Paris. L'occasion d'écouter l'une des légendes du groupe : le multi-instrumentiste Brian Jones.

C’est le petit détail qui fait tout. Au milieu du rythme de Boléro joué par Charlie Watts, à côté de la guitare électrique de Keith Richards, de la basse bondissante de Bill Wyman on trouve aussi un instrument inattendu : un sitar indien qui apporte une touche orientale, une couleur originale à Paint it Black.

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4 min

Celui qui joue de cet instrument se nomme Brian Jones. Le fondateur des Rolling Stones, génie musical au destin tragique fut aussi celui qui a apporté aux Rolling Stones tout un tas d’instruments originaux et que l’on n’associe pas forcément au rock comme une contrebasse jouant à l’archet ou encore une flûte à bec, deux instruments qui apportent au titre Ruby Tuesday une dimension pastorale et romantique.

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Brian Jones savait jouer de très nombreux instruments. La guitare, le piano, la basse, mais aussi du vibraphone, des congas, du trombone, du banjo et même du dulcimer ! Un instrument à cordes pincées utilisée depuis le Moyen-Âge mais aussi dans la musique folk. Brian Jones en joue avec une plume d’oie dans les chansons I am Waiting ou encore Lady Jane, ballade parfaite de l’album Aftermath.

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3 min

L’intégration d’instruments peu utilisés dans le rock’n’roll traditionnel est une des caractéristiques de l’album Alftermath sorti en 1966. Celle de leur disque suivant également « Satanic Majesties Request » paru en 1967 où l’on retrouve Brian Jones aussi à l’aise quand il s’agit de jouer du hautbois que du clavecin dans l’hallucinant Dandelion.

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4 min

Dans cet album, Brian Jones utilise aussi un instrument que l’on retrouve chez d’autres groupes de pop baroque comme les Moody Blues ou les Beatles avec qui il jouait parfois. Il s’agit du mellotron, un clavier échantilloneur, sorte d’ancêtre des synthétiseurs capable de produire des sons de toutes sortes à partir de bandes magnétiques préenregistrés. Des bruits, des sons de flûtes, de cordes ou de trompettes qui donne à la chanson  She’s a Rainbow des allures de fanfares.

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4 min

She’s A Rainbow, sans doute l’une des plus psychédélique et classique des compositions des Rolling Stones. Un titre dont les arrangements musicaux de cordes et de piano sont signé Jones. Non pas Brian mais John Paul, le futur bassiste de Led Zeppelin, un autre grand multi-instrumentiste.

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