

Les jeux vidéo des années 80 et 90 utilisaient très souvent des thèmes de Bach, Bizet, Beethoven... D'où vient cet engouement ? Comment des oeuvres aussi anciennes peuvent-elles enrichir l'expérience vidéoludique des joueuses et des joueurs ?
En 1987, sortait sur console de salon le jeu The Battle of Olympus. Un jeu d’aventure et de plate-forme dans l’esprit de Super Mario Bros qui nous plonge en plein cœur de la mythologie grecque. Vous incarnez le plus musicien des héros, nommé Orphée. Et comme dans Les Métamorphoses d’Ovide, votre but est de sauver votre aimée Eurydice des Enfers. Pour cela, vous traversez la Grèce antique au rythme d’une musique originale composée par Kazuo Sawa et vous vous rendez dans différents temples pour demander l’aide des Dieux. Et on vous pose une question : à votre avis, quelle musique a été utilisée pour accompagner la scène du temple de Zeus ?
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Un arrangement, une transcription pour console de la Toccata et Fugue en ré mineur de Bach. Peut-être une manière de rappeler que Bach a composé de nombreuses œuvres sacrées et que sa musique est très souvent associée au divin. Cette toccata occupe une place à part dans le cœur des compositeurs de musique de jeux vidéo. Entre les années 80 et 90, on retrouve ce thème épique qui donne envie aux joueurs de se surpasser, dans pas moins de 14 jeux vidéo !
Comment expliquer cet engouement ? Peut-être parce que les compositeurs de jeux vidéo des années 80 ne peuvent pas écrire une musique très riche en ce qui concerne le timbre instrumental. En revanche, ils peuvent facilement programmer en langage 8 bit, une partition électronique qui retranscrit les lignes mélodiques et le contrepoint, qui font tout le sel de la Toccata et Fugue en ré mineur.
Reprendre des thèmes classiques célèbres dans des jeux vidéo présente un double avantage : les œuvres classiques ne donnent lieu à aucun droit d’auteur puisqu’il s’agit d'une musique ancienne et elle permet, comme au cinéma, de jouer avec les références culturelles des joueuses et des joueurs.
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Le thème de Tetris est un air traditionnel russe. Mais saviez-vous que vous pouvez aussi accompagner votre partie d'une version électronique de la "Danse de la fée dragée" extraite du Casse-Noisette de Tchaikovski ? Ce thème nous rappelle que Tetris a été présenté comme un jeu russe à sa sortie en 1984. D’ailleurs, si vous finissez le jeu, vous pourrez voir le kremlin décoller sur un air de l’opéra Carmen.
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Aujourd’hui, les jeux nommés "rétro" imitent l’esthétique visuelle et sonore des jeux 8 bits des années 80 et 90. Certains vont même jusqu'à rendre hommage à cet engouement pour la citation d’œuvres classiques caractéristique de ces deux décennies. C'est le cas de The End is Nigh (2017) et de sa musique composée par le duo Ridiculon. Une partition inspirée, quasi-exclusivement, de thèmes classiques.
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Programmation musicale
- 08h18JOHANN NERUDA - Concerto pour tromeptte et orchestre en mi bémol Majeur
L'équipe
- Production
- Réalisation