La folk sombre et orchestrale de Nick Drake

Pochette de l'album Five leaves left (1969)
Pochette de l'album Five leaves left (1969) - Label Island / Universal Music
Pochette de l'album Five leaves left (1969) - Label Island / Universal Music
Pochette de l'album Five leaves left (1969) - Label Island / Universal Music
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Un portrait de Nick Drake, musicien dont la vie n’a duré que l’espace d’un soupir. Un soupir assez puissant pour insuffler quelque chose de nouveau dans la folk.

Et si Nick Drake était la réincarnation de Franz Schubert ? Ces deux musiciens ont eu en commun une vie éphémère et mélancolique. Passionnés par la nature, ils ont tous les deux écrit une ballade où l’on croise un homme étrange. Chez Schubert il s’agit d’un joueur de vièle qui clôt le voyage d’hiver. Dans Riverman de Nick Drake, c’est un homme assis à côté d’un fleuve qui nous regarde. Les deux musiciens aimaient aussi passer d’un accord majeur à un accord mineur, comme ça, sans prévenir. Assombrissement magistral. 

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Nick Drake était le fils chéri d’une famille de mélomane. Sa mère, Molly aimait à enregistrer des chansons aussi mélancoliques que celles de son fils sur l’enregistreur familial. Une machine à souvenir installée dans le salon de la maison qui nous rappelle la formation classique de Nick Drake. Il avait appris à jouer de la clarinette, du saxophone, du piano mais surtout de la guitare. Si l’instrument folk par excellence a fini par avoir les faveurs du jeune anglais, un enregistrement du trio Kegelstaat nous rappelle que Nick Drake connaissait ses classiques. Il joue de la clarinette avec son oncle et sa tante au piano et à l’alto… 

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Ce goût pour la musique classique n’a jamais quitté Nick Drake. Il s’en est même servi pour  donner à ses trois albums des couleurs orchestrales et sombres. Trois albums, Five leaves left, Bryter Layter et Pink Moon. Les seuls qu’il a eu le temps de réaliser avant le soir du 25 novembre 1974 où il succombe d’un surdosage de médicaments à l’âge de 26 ans. 

MAXXI Classique
7 min

Avec Nick Drake, les mélodies de guitare dialoguent avec des arrangements pour cordes, des contrepoints de hautbois, de bassons et de cors. Des sonorités inattendues pour des compositions folks où il chante son mal-être, l’impression d’être né au mauvais moment, loin d’un paradis perdu, un rêve romantique que n’aurait pas renié Schubert non plus.. 

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Mais Nick Drake n’est pas mort. Il continue de vivre à travers toute la folk contemporaine mais aussi des hommages comme celui de Demian Dorelli et ses arrangements pour piano de chanson de Drake qui sortent aujourd’hui en disque. 

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MAXXI Classique
4 min

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