Une introduction à Nova Cardinale, le nouvel album de Superpoze où des sonorités de violes de gambes, de bassons baroques et de flûtes anciennes se mêlent à des timbres électroniques. Résultat ? Une galaxie de motifs, de détails, de paysages, d'époques où l'on a plaisir à se perdre.
Comme après un long voyage, la première chose qui nous frappe en atterrissant sur Nova Cardinale, c’est l’air des lieux. Dès les premières mesures du titre inaugural de l’album justement intitulé Air, ce que l’on perçoit tout de suite c’est la texture du son. Il est perçant, rugueux car composé d’une viole de gambe, de très anciennes flûtes à bec, d’un violoncelle et de sons d’orgue et granuleux joués sur synthétiseurs.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Quand on regarde dans le passé, si l’on écoute les précédents albums de Superpoze, ses musiques de film, ses collaborations avec des artistes comme Lomepal ou Alex Beaupain, rien ne semble prédire l’explosion de Nova Cardinale. Jamais avant ce disque, Superpoze n’était allé aussi loin dans la réunion d’instruments acoustiques et électroniques. Grâce à un savant mixage faisant parfois appel à une centaine de pistes, Nova Cardinale nous donne l’impression d’être vivant, organique, car derrière une lamentation de violoncelle se cache tout un tas de détails, de motifs, qui font dire à Superpoze que l'instrumental Nova Cardinale" est un monde plus qu’un récit".
Plusieurs éléments donnent à Nova Cardinale ce côté organique. Tout d’abord, et contrairement à de nombreux disques de musiques électroniques Nova Cardinale a un son très naturel, très peu compressé avec beaucoup de dynamiques. Le son est volubile, parfois très ténu… On a l’impression que la musique est vivante, qu’elle respire !
La sensation que Nova Cardinale est un tout cohérent s'explique par le temps très resserré de l'enregistrement. Les mêmes musiciens baroques notamment, comme le gambiste réputé Robin Pharo, ont enregistré en une seule et même session tous les titres de l’album. De plus, ces pistes musicales dialoguent à travers des mélodies communes et surtout deux notes fondamentales, omniprésentes : un si et un fa#. Des notes qui servent de liant discret, qui donnent une couleur commune aux différents paysages de Nova Cardinale.
La présence d’un basson baroque, d’un chœur ou d’un pattern rythmique joué sur des percussions symphoniques par Superpoze lui-même ne signifient pas que Nova Cardinale est un hommage à la musique ancienne. Ces instruments ont été choisis pour leur sonorité propre et font de ce disque le projet le plus original et ambitieux de Superpoze…
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Programmation musicale
- 08h17
On the Sunny Side of the Street Lester YoungOn the Sunny Side of the StreetDorothy Fields. (Compositeur), Jimmy Mac Hugh. (Compositeur), Lester Young (saxophone ténor), The Oscar Peterson Trio, Oscar Peterson (piano), Barney Kessel (guitare), Ray Brown (contrebasse), J.C. Heard (batterie)
Album The President plays with the Oscar Peterson trio (1959)Label VERVE - 08h21
Roméo et Juliette : Ah ! Je veux vivre dans ce rêve (Acte I) Juliette Charles Gounod (Compositeur)Roméo et Juliette : Ah ! Je veux vivre dans ce rêve (Acte I) JulietteRiccardo Frizza (Chef d'orchestre), Nadine Sierra (Soprano, Juliette), Orchestre Symphonique National De La Rai
Album Made For Opera (2022)Label DGG (4860942)
L'équipe
- Production
- Réalisation