Aujourd’hui sort dans les salles de cinéma le documentaire la Symphonie des Arbres de Hans Lukas Hansen. L'histoire du luthier Gaspar Borchardt qui, dans son atelier de Crémone, rêve de fabriquer pour la violoniste Janine Jansen un instrument qui égalerait le son des Stradivarius.
Il s’appelle Gaspar Borchardt et c’est un luthier réputé installé depuis des décennies à Crémone en Italie, la capitale historique de la lutherie. L’ambiance de la ville, les années qui passent et l’envie de réaliser l’œuvre de sa vie lui ont petit à petit soufflé une obsession. Celle de fabriquer le plus beau violon de sa carrière, un chef-d'œuvre capable de rivaliser avec la sonorité des instruments d'Antonio Stradivari.
Gaspar Borchardt sait que sa quête semble vouée à l'échec. En effet, si les violons de Stradivari ont un son si exceptionnel c’est aussi parce qu’ils ont été fabriquées à Crémone il y a trois siècles. Mais Gaspar Borchardt a une idée ! Il sait que Stradivarius utilisait un bois très spécial. Alors il part à la recherche de l’arbre parfait, un érable moiré ou ondé multi-centenaire qu’aurait donc pu connaître Antonio Stradivarius. Au cours de ses recherches, Gaspar se rend compte qu’il pourrait bien en exister dans les forêts du Monténégro ou de Bosnie. Et c’est là qu’une incroyable aventure commence !
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La Symphonie des Arbres d’Hans Lukas Hansen est un documentaire qui a toutes les qualités d’un film d’aventure. Car pour retrouver cet arbre perdu et qui n’existe peut-être même pas, le luthier doit par exemple être accompagné par un guide bosniaque, faire des allers-retours entre l’Italie et les forêts des Balkans, rencontrer des luthiers du coin mais aussi des trafiquants de bois rares et éviter, lors de ses explorations en forêt de marcher sur des mines anti personnelles, souvenirs douloureux de la guerre de Yougoslavie.
Un autre ingrédient entre dans la fabrication d’un violon d’exception. Selon Gaspar Borchardt et les anciens maîtres Stradivari et Guarneri, ce violon ne pourra exister qu’à condition qu’il soit créé pour un interprète extraordinaire. Le choix de Gaspar Borchardt s’est donc porté sur l’une des plus grandes violonistes du monde Janine Jansen.
La violoniste occupe une place importante dans ce film remarquable à plus d’un titre. Dans sa forme et sa photographie, belle et vernie comme le bois d’un violon, dans ses choix de narration qui nous invitent à voir une quête initiatique en forme de polar et enfin dans le choix de son sujet qui met en lumière des hommes et des femmes de l’ombre, ces luthières et ces luthiers qui permettent aux artistes d’atteindre l’excellence.
Programmation musicale
- 08h18
Suite n°4 : Suite de la réjouissance - pour récitant clavecin et ensemble instrumental Louis-Claude Daquin (Compositeur)Suite n°4 : Suite de la réjouissance - pour récitant clavecin et ensemble instrumentalHugo Reyne (Chef d'orchestre), Jean Louis Georgel (Voix, Récitant), Olivier Baumont (Clavecin), La Simphonie Du Marais
Album Louis Claude Daquin : Oeuvres completesLabel TEMPERAMENTS (TEM31602627)
L'équipe
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