Que vos joies demeurent : les métamorphoses d'un choral de Bach

Portrait de Jean-Sébastien Bach en 1746 par Elias Gottlob Haussmann
Portrait de Jean-Sébastien Bach en 1746 par Elias Gottlob Haussmann - Ann Ronan Pictures/Print Collector/Getty Images
Portrait de Jean-Sébastien Bach en 1746 par Elias Gottlob Haussmann - Ann Ronan Pictures/Print Collector/Getty Images
Portrait de Jean-Sébastien Bach en 1746 par Elias Gottlob Haussmann - Ann Ronan Pictures/Print Collector/Getty Images
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Les récentes annonces du gouvernement quant à la réouverture des commerces et des lieux de culture font du bien ! Espérons que cette joie ne soit pas de courte durée, espérons que notre joie demeure.

Dans le répertoire classique coexistent deux types d’oeuvres, les musiques au titres légèrement abstrait pour des néophytes comme S_onate n°17 en ut dièse mineur op.24_ et puis il y a des noms des plus poétiques. Que ma joie demeure, le plus célèbres des chorals de Bach, fait sans nul doute partie de cette deuxième catégorie.

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Le titre Que ma joie demeure, est en réalité une erreur de traduction, car le titre original, Jesu Bleibet meine Freude se traduit par Que Jésus demeure ma joie ou si vous préférez  : Que Jésus continue à être ma joie. Philippe Herreweghe a dit un jour au sujet de la musique de Bach qu’elle n'est "pas une musique de divertissement. Elle s’adresse à un public cultivé, qui doit communier avec elle". Pourtant n’en déplaise au chef d’orchestre belge, ici nul besoin d’être cultivé pour ressentir l’espoir chanté par le chœur, un espoir symbolisé peut-être par ce flot de croches rassurants, par ces accords lumineux qui ne s’obscurcissent que pour quelques secondes seulement.

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MAXXI Classique
4 min

Le choral Que Jésus demeure ma joie a été écrit en 1723 par Jean-Sébastien Bach pour être joué à l’intérieur d’une cantate. Cet air s’est émancipé, se tient seul et a donné lieu à de nombreuses transcriptions comme celle pour piano moderne de Myra Hess, popularisé par Dinu Lipatti. Enregistré quelques mois avant la mort du pianiste en 1950, cette version fait disparaître le caractère grandiloquent de l’oeuvre au profit de l’intime. Une douceur que l’on trouve aussi au détour d’un concept album de Stephan Eicher. On imagine un guitariste occupant son temps dans le hall d’une gare quelque part dans le monde.

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Une carte postale sonore étonnante qui nous fait entendre un guitariste répétant le titre I am so lonesome I could Cry pendant la tournée 1994 de Stephan Eicher. Une chanson qui répond à la pop baroque des Beach Boys et leur titre Lady Linda, sorti en 1979. 

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Ou encore à la plus célèbre chanson de la méconnue artiste anglaise Margo Guryan. Une chanson intitulée Someone I Know et qui est peut-être ma reprise préférée de cet air qui j’espère, vous apportera beaucoup de joie aujourd’hui !

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  • Bonus : Une reprise de Bach dans un sketch des Inconnus ! 

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Programmation musicale

  • 08h16
    VERDI Acte 1 : Dell'invito trascora e gia l'ora
    VERDI Acte 1 : Dell'invito trascora e gia l'ora
    GIUSEPPE VERDI (Compositeur)
    VERDI Acte 1 : Dell'invito trascora e gia l'ora

    , FRANCESCO MOLINARI-PRADELLI (Chef d'orchestre), RENATA TEBALDI, CHOEUR DE L'ACADEMIE SAINTE CECILE DE ROME (Chœur), ORCHESTRE DE L'ACADEMIE SAINTE CECILE DE ROME

    Album La Traviata (intégrale) (1991)
    Label Decca (430250-2)

L'équipe