

Une introduction au livre "Quelles musiques pour la piste? Musique au cirque de la fin du XVIIe siècle à nos jours.". Un ouvrage remarquable qui nous donne à découvrir une histoire musicale du cirque.
Quelle musique pour les spectacles d’acrobates au 18e siècle ?, Les Fantaisies musicales du Nouveau Cirque à la fin du 19e siècle, la musique dans les cirques stables parisiens des années folles, l’Orchestre du cirque d’hiver Bouglione, Debussy et la musique de cirque, Vers un cirque non musical sont quelques-uns des sujets que nous propose de découvrir cet ouvrage collectif passionnant sous la direction de Marc-Antoine Boutin, Karine Saroh, Bertrand Porot et Cyril Thomas. Un livre paru aux Presses Universitaires de Rennes qui nous permet d’imaginer à quoi pouvait ressembler par exemple, un spectacle d’acrobate à Paris au à la fin du 17e siècle et au début du 18 siècle… Attention, retour vers le passé !
Cet instrument n’est pas une trompette bouchée jouée par un clown mais une trompette marine ! Un instrument constituée d’une seule et unique corde et qui nous fait entendre un son cuivré semblable à celui de la trompette, d’où son nom. Si je vous parle de cet instrument étonnant c’est parce que l’un de ses plus grands ambassadeurs était un circassien. Un certain Jean-Baptiste Prin qui était également sauteur, danseur de cordes, l’ancêtre de l’équilibriste mais aussi comédien ! Si vous étiez du côté de Paris au debut du 18e siècle, vous auriez pu entendre M. Prin jouer de la trompette marine, vous auriez très bien pu entendre des vraies trompettes mais aussi du violon comme l’explique un voyageur du 18e siècle qui se souvient d’une étrange scène : « J’ai vu, à la foire de Saint-Germain un violoniste jouer fort habilement la Folie d’Espagne d’un violon qu’il tint tantôt derrière le dos, tantôt sous les bras, tantôt au-dessus de la tête. »
Continuons notre voyage temporel, enjambons deux siècles en avant pour nous rendre dans le magnifique cirque d’hiver Bouglione, l’un des rares cirques à employer de manière permanente un orchestre et ce depuis l’achat de l’édifice en 1934 par les frères Bouglione. A partir des années trente, il était de coutume que les numéros de ce grand spectacle populaire soient accompagnés par un ensemble et son chef d’orchestre jouant des airs de fox trot, des valses, des marches, du cancan, des arrangements d’airs classiques ou les ouvertures des opérettes de Charles Lecocq côtoyaient sans problèmes des intermèdes et ouvertures de Richard Wagner mais aussi la plus célèbre des musiques de cirque.
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Et oui, si je vous dis musique et cirque ou plus encore musique de cirque, alors il est très probable que vous ayez cet air dans la tête. Une musique extrêmement célèbre d’un compositeur quasiment oublié. Voici, l’Entrée de Gladiateurs, l’op.68, une marche militaire de 1897 écrite par le compositeur tchèque Youlious Ernest Wilhelm Foutchik ! Envoyez les gladiateurs, ou plutôt les clowns !
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