Le 9 février 1895, jour de l'anniversaire de son plus jeune fils, Dvořák, met un point final à son Concerto pour violoncelle. A peine 3 mois depuis les premières esquisses.Si quelques temps auparavant, on lui avait dit qu'il écrirait un concerto pour violoncelle, il aurait été le premier étonné...
Ce jour-là, Antonín Dvořák, directeur du Conservatoire de New York inscrit deux mentions sur sa grande partition commencée depuis le 8 novembre : d'une part le mot "Fin", et d'autre part "Merci à Dieu, samedi matin à 11h30 le 9 février, jour de l'anniversaire d'Otářek" (son plus jeune fils). Alors que l'année 1894 a été peu féconde pour lui, cette nouvelle oeuvre lui est venue facilement.
Il n'y a pas si longtemps, Dvořák refusait à son ami le violoncelliste, Hanuš Wihan, de lui écrire un concerto, arguant que le violoncelle était un merveilleux instrument d'orchestre, mais tout à fait insuffisant pour un concerto, avec son aigu nasillard et ses graves indistincts….
Programmation musicale
Antonín Dvořák (1841-1904) Concerto pour violoncelle en si mineur op 104 (1894-95) I. Allegro Pierre Fournier, violoncelle, Orchestre Philharmonique de Berlin, direction George Szell
DGG 00289 479 1049/17
Antonín Dvořák (1841-1904) Concerto pour violoncelle en si mineur op 104 (1894-95) II. Adagio ma non troppo Pierre Fournier, violoncelle, Orchestre Philharmonique de Berlin, direction George Szell
DGG 00289 479 1049/17
Antonín Dvořák (1841-1904) Concerto pour violoncelle en si mineur op 104 (1894-95) III. Finale. Allegro moderato Pierre Fournier, violoncelle, Orchestre Philharmonique de Berlin, direction George Szell
DGG 00289 479 1049/17
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