Harold en Italie de Berlioz, l'alto en rêveur mélancolique

Un hommage à l’alto

Dans ses Mémoires, Berlioz raconte comment a commencé l'histoire de la composition d'Harold en Italie avec précision :
« Paganini vint me voir :
- J’ai un alto merveilleux, me dit-il, un instrument admirable de Stradivarius, et je voudrais en jouer en public. Mais je n’ai pas de musique ad hoc. Voulez-vous écrire un solo d’alto ? Je n’ai confiance qu’en vous pour ce travail. Voilà donc le point de départ pour le choix de cet instrument si particulier qui évoque à Berlioz de poétiques souvenirs de son voyage dans la belle région italienne des Abruzzes.

Retrouvez l'intégralité des Mémoires de Berlioz, ici.

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Programmation musicale

Hector Berlioz (1803-1869)
Harold en Italie (1834) I. Harold aux montagnes
Tabea Zimmerman, alto, Les Siècles, direction François-Xavier Roth
Harmonia Mundi HMM 902634

Hector Berlioz (1803-1869)
Harold en Italie (1834) II. Marche de pèlerins chantant la prière du soir
Tabea Zimmerman, alto, Les Siècles, direction François-Xavier Roth
Harmonia Mundi HMM 902634

Hector Berlioz (1803-1869)
Harold en Italie (1834) III. Sérénade d'un montagnard des Abruzzes à sa maîtresse
Tabea Zimmerman, alto, Les Siècles, direction François-Xavier Roth
Harmonia Mundi HMM 902634

Hector Berlioz (1803-1869)
Harold en Italie (1834) IV. Orgie de brigands. Souvenirs des scènes précédentes
Tabea Zimmerman, alto, Les Siècles, direction François-Xavier Roth
Harmonia Mundi HMM 902634