Énergique, héroïque, triomphant... le dernier concerto pour piano de Beethoven est aussi son plus renommé. Revenons sur les origines de ce chef-d'oeuvre de la littérature concertante.
Une genèse difficile
Beethoven compose le Concerto pour piano n° 5 en 1809 en pleines guerres Napoléoniennes. Résidant à Vienne, il est pendant la composition le témoin des batailles entre les armées française et autrichienne. "J'avais commencé à donner des petits concerts de chant chez moi toutes les semaines, mais cette guerre néfaste a tout arrêté. Quelle vie épuisante et dévastatrice autour de moi ; rien que tambours, canons, misères humaines de tout genre" écrit Beethoven
Une période finalement féconde
Malgré le fracas des batailles, Beethoven conserve sa verve créative et compose un quatuor, une marche, 3 sonates, une série de variations sur un thème original, une fantaisie pour piano, une douzaine de lieder, des extraits d'Egmont... et bien sûr ce concerto brillant où arpèges, trilles et gammes déferlent sur le clavier accompagné par un orchestre vigoureux.
Programmation musicale
Ludwig van Beethoven (1770-1827) Concerto en mi bémol majeur op 73 (1809-10) I. Allegro
Stefan Vladar, piano et direction, Orchestre de Chambre de Vienne
Capriccio C7210
Ludwig van Beethoven (1770-1827) Concerto en mi bémol majeur op 73 (1809-10) II. Adagio un poco moto
Christian Zacharias (piano), Orchestre de la Suisse Romande, direction Armin Jordan
Cascavelle VEL 3118/1
Ludwig van Beethoven (1770-1827) Concerto en mi bémol majeur op 73 (1809-10) III. Rondo
Martin Helmschen (piano), Orchestre Symphonique allemand de Berlin, direction Andrew Manze Alpha ALPHA555
L'équipe
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