Le Stabat Mater de Dvořák, douleur et reconnaissance

Photographie d’Anton Dvorak en 1891.
Photographie d’Anton Dvorak en 1891. ©Getty - Ullstein bild/ullstein bild via Getty Images
Photographie d’Anton Dvorak en 1891. ©Getty - Ullstein bild/ullstein bild via Getty Images
Photographie d’Anton Dvorak en 1891. ©Getty - Ullstein bild/ullstein bild via Getty Images
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Dans cet épisode de Musicopolis, Anne-Charlotte Rémond revient sur la création du Stabat Mater du compositeur Antonín Dvořák (1841-1904).

Un Stabat Mater très intime

C'est le premier voyage qu'Antonín Dvořák entreprend au-delà de la Manche. Il découvre la gigantesque Londres et l'immense salle de l'Albert Hall où est donné son Stabat mater. Le lendemain, il écrit à son ami Velebin Urbanek : "Nous avons eu lundi notre première répétition avec le choeur à l'Albert Hall, un bâtiment superbe qui peut asseoir confortablement jusqu'à 12 mille personnes ! Lorsque je suis arrivé sur le podium, j'ai été accueilli par un long tonnerre d'applaudissements et il a fallu un temps considérable avant que tout se calme à nouveau. J'étais profondément ému par une ovation aussi sincère, je ne pouvais plus parler ; de toutes façons, ça n'aurait servi à rien, puisque personne n'aurait pu me comprendre." Pour comprendre l'émotion si particulière d'Antonín Dvořák ce soir-là, revenons en musique sur les funestes conditions de composition du Stabat Mater...

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Musicopolis
27 min

Programmation musicale

Antonín Dvořák (1841-1904)
Stabat Mater (1876-77) X. Quando corpus morietur Choeur et Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise, direction Mariss Jansons
BR Klassik 900142

Antonín Dvořák (1840-1904)
Stabat Mater (1876-77) I. Choeur et solistes "Stabat mater dolorosa"
Choeur Philharmonique de Prague, Philharmonie Tchèque, direction Jiří Bělohlávek
Decca 4831510

Antonín Dvořák (1840-1904)
Stabat Mater (1876-77) II. Quatuor de solistes "Qui est homo, qui non fleret" Eri Nakamura, soprano, Elisabeth Kulman, mezzo-soprano, Michael Spyres, ténor, Jongmin Park, basse, Philharmonie Tchèque, direction Jiří Bělohlávek
Decca 4831510

Antonín Dvořák (1840-1904) Stabat Mater (1876-77) III. Choeur "Eia mater fons amoris"
Choeur Philharmonique de Prague, Philharmonie Tchèque, direction Jiří Bělohlávek
Decca 4831510

Antonín Dvořák (1840-1904)
Stabat Mater (1876-77) IV. Basse et Choeur "Fac ut ardeat cor meum"
Jongmin Park, basse, Choeur Philharmonique de Prague, Philharmonie Tchèque, direction Jiří Bělohlávek
Decca 4831510

Antonín Dvořák (1840-1904)
Stabat Mater (1876-77) V. Choeur "Tui nati vulnerati"
Choeur Philharmonique de Prague, Philharmonie Tchèque, direction Jiří Bělohlávek
Decca 4831510

Antonín Dvořák (1840-1904)
Stabat Mater (1876-77) VI. Ténor et choeur "Fac me vere tecum flere"
Michael Spyres, ténor, Choeur Philharmonique de Prague, Philharmonie Tchèque, direction Jiří Bělohlávek
Decca 4831510

Antonín Dvořák (1840-1904)
Stabat Mater (version piano 1876) V. Duo soprano, ténor "Fac, ut portem Christi mortem" Alexandra Coku, soprano, Pavol Breslik, ténor, Brigitte Engerer, piano, direction Laurence Equilbey
naïve V 5091

Antonín Dvořák (1840-1904)
Stabat Mater (1876-77) VII. Choeur "Virgo virginum praeclara"
Choeur Philharmonique de Prague, Philharmonie Tchèque, direction Jiří Bělohlávek
Decca 4831510

Antonín Dvořák (1840-1904)
Stabat Mater (1876-77) IX. Alto "Inflammatus et accensus"
Eri Nakamura, soprano, Elisabeth Kulman, mezzo-soprano, Michael Spyres, ténor, Jongmin Park, basse, Philharmonie Tchèque, direction Jiří Bělohlávek
Decca 4831510

Antonín Dvořák (1840-1904)
Stabat Mater (1876-77) X. Solistes et choeur "Quando corpus morietur"
Eri Nakamura, soprano, Elisabeth Kulman, mezzo-soprano, Michael Spyres, ténor, Jongmin Park, basse, Choeur Philharmonique de Prague, Philharmonie Tchèque, direction Jiří Bělohlávek
Decca 4831510

Antonín Dvořák (1840-1904)
Stabat Mater (1876-77) X. Solistes et choeur "Quando corpus morietur" Eri Nakamura, soprano, Elisabeth Kulman, mezzo-soprano, Michael Spyres, ténor, Jongmin Park, basse, Choeur Philharmonique de Prague, Philharmonie Tchèque, direction Jiří Bělohlávek
Decca 4831510