Une émission en partenariat avec le magazine Grazia.
A chaque instant, l'être recommence (Ainsi parlait Zarathustra, Nietzche)
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Programmation musicale
Francis Poulenc
La Voix humaine
Felicity lott, soprano
Orchestre de la Suisse Romande
Direction : Armin Jordan
Traditionnel turc
Üsküdara gideriken
Mustafa Kandirali et son Ensemble
Aram Khatchaturian
Gayaneh : Danse du sabre (Acte III, Scène 7)
Jean-Marc Phillips-Varjabédian, violon
Xavier Philipps, violoncelle
Vahan Mardirossian, piano
Robert Schumann
Concerto en la mineur op.129 (3. Sehr lebhaft)
Pierre Fournier, violoncelle
Orchestre de la Suisse Romande
Direction : Ferenc Fricsay
Zoltan Kodaly
Danses de Galanta
Orchestre du Festival de Budapest
Direction : Ivan Fischer
Franz Schubert
Symphonie n°9 en ut Majeur D.944 “La grande” (2. Andante con moto)
Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam
Direction : Bernard Haitink
Ludwig van Beethoven
Symphonie n°7 en La Maj op 92 (Allegretto)
West Eastern Divan Orchestra
Direction : Daniel Barenboim
Maurice Ravel
Sonate n°2 en Sol Majeur (Blues : Moderato)
Patricia Kopatchinskaja, violon
Fazil Say, piano
Claudio Monteverdi
Poi che del mio dolore SV 30 (Livre I de Madrigaux)
Les Arts Florissants
Direction : Paul Agnew
Charlie Chaplin
Extrait de la B.O.F. Les Feux de la rampe
Wolfgang Amadeus Mozart
Les Noces de Figaro (air de Chérubin : voi che sapete)
Cecilia Bartoli, soprano
Orchestre Philharmonique de Vienne
Direction : Claudio Abbado
L'actualité de notre invité
Dictionnaire amoureux de l'esprit français
Metin Arditi
paru le 24 janvier aux
Editions Plon
Metin Arditi, amoureux comme personne de l’esprit français, examine d’une plume légère et souvent espiègle les diverses formes dans lesquelles s’incarne en France le désir de plaire.
« On ne considère en France que ce qui plaît », dit Molière, « C’est la grande règle, et pour ainsi dire la seule ».
Partant de cet indiscutable constat, l’auteur de ce dictionnaire, lui-même amoureux comme personne de l’esprit français, examine d’une plume légère et souvent espiègle les diverses formes dans lesquelles s’incarne en France le désir de plaire : au fil des siècles se sont développés le goût du beau, bien sûr, mais aussi le principe d’élégance, le sens de l’apparat, le souci de légèreté, l’humour, l’art de la conversation, un attachement historique à la courtoisie, la délicatesse du chant classique « à la française », le penchant pour la théâtralité, l’amour du juste, le goût des barricades, du panache, oui, du panache, et, surtout, une exigence immodérée de liberté. Ce dictionnaire parle de Guitry et de Piaf, de Truffaut et de Colette, mais aussi de Teilhard de Chardin, Pascal, Diderot, Renan, Péguy, les prophètes qui ont nourri les artistes de leur pensée et les ont libérés dans l’exercice de leurs talents.
L’esprit français a aussi ses interdits. Ne jamais être lourd... Ne pas faire le besogneux... Comment plaire, sinon ?
Au fil des pages, ce dictionnaire rappelle que le goût des belles choses a un prix, qu’un tel bonheur ne vient pas sans facture. À défaut, l’esprit français ne serait pas ce qu’il est... Sans vouloir transformer un pays qui, c’est heureux, n’est pas transformable, on pourrait peut-être imaginer, ça et là, quelques mesures aptes à diminuer le montant de l’addition.
À l’heure où chacun s’interroge sur la délicate question de l’identité du pays, ce dictionnaire rappelle combien l’esprit français est un cadeau.
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