Voyage au pays des hommes tranquilles qui portent avec eux la fierté et le culte des ancêtres
reportage réalisé au Gabon en décembre 2018.
Prise de son, photos et vidéo, Stéphane Foulon
Sur la ligne de l'équateur se trouve la République gabonaise, des paysages qui se transforment en quelques kilomètres seulement en forêts denses, en plaines verdoyantes et vallonnées baignées d'innombrables cours d'eau, en montagnes au sommet desquelles s'accroche la brume après l'orage, en parterres de fleurs arrosés par les fleuves, les lagunes, les mangroves où les oiseaux multicolores, les gorilles, les pachydermes et tant d'autres espèces s'épanouissent.
Françoise Degeorges et l'ethnomusicologue Sylvie Le Bomin sont allées à la rencontre du fantastique imaginaire du peuple gabonais.
La musique traditionnelle, en hommage aux ancêtres de la grande forêt équatoriale, accompagne les rites et les actes de la vie quotidienne.
Les paroles des chants, la poésie sont déterminantes de même que les nombreux instruments qui ne sont pas considérés comme objets matériels mais comme une vie qui se communique, une vie réelle conférée par des mythes fondateurs reconnus par tous les peuples du pays, soit plus de 50 ethnies sans compter la signifiante communauté pygmée.
Reportage autour des chants et des harpes (nwombi) des communautés Myènè, de Port-Gentil à Lambaréné, dans plusieurs villages du Fernan Vaz, de la lagune Nkomi, du canton Océan, des quartiers de Port-Gentil, mais aussi du village de Nombeduma sur le lac Onangué.`
Des musiques traditionnelles du sud du Pays aux musiques urbaines de la capitale, le long du fleuve Ogooue ou en pirogue sur la lagune du Fernan Vaz, voyage au pays des hommes tranquilles qui portent avec eux la fierté et le culte des ancêtres et qui, luxe inestimable, ont toujours du temps, au coeur d'une nature qui n'a jamais cédé ses droits.
Avec le soutien de l'Institut Français du Gabon et la collaboration du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris.
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