Ile de La Réunion : 350 ans de Maloya

France Musique
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Avec la politologue Françoise Vergès et la chanteuse Nathalie Natiembe. Reportage au Festival Africolor (du 16 novembre au 22 décembre en région parisienne).

La Réunion commémore cette année l'abolition de l’esclavage sur l’île le 20 décembre 1848, et fête la musique traditionnelle née de cette époque : le Maloya, genre classé au patrimoine immatériel de l'UNESCO depuis octobre 2009.

Le Maloya désigne une forme chantée et dansée marquée par des influences africaine et malgache, possédant également des affinités avec les musiques européenne et indienne.

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A cette occasion, Françoise Degeorges s'entretient avec Francoise Vergès, politologue et présidente du Comité pour la mémoire de l'esclavage.

Nous entendrons également Nathalie Natiembe, chanteuse réunionnaise de maloya. Marquée par Alain Peters et Danyèl Waro, son style musical est influencé par la chanson française (Édith Piaf, Charles Trenet), les musiques africaines et les musiques de l'océan Indien.
Son nouvel album Bonbon zétwal est sorti le 4 novembre.

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► Le festival **Africolor ** :
Depuis 1989, le **festival Africolor ** met en valeur la présence des musiques africaines et des artistes africains.
Pour sa vingt-cinquième édition, du 16 novembre au 22 décembre, sa programmation retourne à la source des musiques africaines ; au moment où elles se retrouvent liées, malgré-elles, à l’histoire mondialisée. Par les razzias qui ont conduit à la fondation des confréries gnawas du Maroc, par la traite négrière qui déporta les musiques mandingues, vaudoues ou de la côte sud-ouest, ces musiques ont irrigué le globe depuis cinq siècles et participé à l’histoire de tous les genres, du bal à la musique contemporaine.
«Quand les âmes ensevelies avec les Kwasas des Comores ou les galions occidentaux ont sombré depuis longtemps dans l’oubli, les musiques africaines rappellent qu’elles ont circulé sur fond de déportation et qu’elles continuent de passer outre tous les nouveaux récifs, qu’ils se nomment visas ou contraintes budgétaires. (...) Un quart de siècle après sa fondation, le festival sait trop bien que l’histoire de la musique passe parfois par des courants sous-marins qui créent des lames de fond.»

Le site du Festival Africolor ici.

Prochaine émission spéciale Polynésie le 29 janvier. Avec le soutien de la compagnie Air Tahiti Nui.

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