Antoine Berjeaut, des couleurs et des joues

• Antoine Berjeaut à la Une

“ J’aborde la composition comme un geste musical éphémère , explique Antoine Berjeaut, un geste que j’espère le plus fluide possible, quelque chose de l’ordre de la calligraphie sonore ”

• 2 invitations pour 2 à gagner pour le concert de Kevin Norwood dimanche 12 juin à 20h30 au Sunside à Paris (75). Envoyez un mail à openjazz.jeu@radiofrance.com et laissez vos nom et prénom. 1 invitation pour 2 pour les 2 premiers mails.
• 3 invitations pour 2 à gagner pour le concert de Ôtrium + PJ5 lundi 13 juin à 21h au Studio de l'Ermitage à Paris (75) dans le cadre du Pégazz Festival. Envoyez un mail à openjazz.jeu@radiofrance.com et laissez vos nom et prénom. 1 invitation pour 2 pour les 3 premiers mails.
• 3 invitations pour 2 à gagner pour le concert de Dancing Birds + Les Rugissants mardi 14 juin à 21h au Studio de l'Ermitage à Paris (75) dans le cadre du Pégazz Festival. Envoyez un mail à openjazz.jeu@radiofrance.com et laissez vos nom et prénom. 1 invitation pour 2 pour les 3 premiers mails.

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Après le succès public et critique de son album avec le batteur et producteur de Chicago Makaya McCraven, Antoine Berjeaut est de retour avec “Chromesthesia” pour le compte du label franco-japonais Menace. Entouré de quelques-uns des musiciens les plus innovants de la scène jazz française (Arnaud Dolmen, Enzo Carniel, Gauthier Toux et Csaba Palotai) le trompettiste signe un album dans lequel il révèle à la fois ses talents de compositeur et laisse libre cours à son goût pour l’expérimentation et la production électronique.

Pour la conception de ce nouvel album, Antoine Berjeaut a cherché à établir des résonances synesthésiques entre les sons et les couleurs, guidé par l’intuition qu’il pouvait composer en utilisant et détournant des concepts et des procédés propres à l’art visuel ; en jouant avec les contrastes et les nuances de la même façon qu’il joue avec les accords et les tonalités et en traçant des lignes mélodiques dans un espace, sonore et graphique, en perpétuel mouvement.

En écho aux compositions d’Antoine Berjeaut, le peintre et artiste visuel basé à Londres Lory Louves a peint des œuvres originales dans lesquelles il invoque la dimension graphique et visuelle de la musique, à travers son œil interne.

Pour le morceau d’ouverture de l’album, PPDQ, Antoine Berjeaut a opté pour une immersion cinématique et une référence au spiritual jazz. Enregistré en une prise avec Enzo Carniel (claviers), Arnaud Dolmen (batterie) et Csaba Palotaï (guitare) au coeur de la pandémie et alors que les regroupements de plus de 4 personnes étaient interdits dans des espaces clos (“PPDQ” est l’acronyme de “Pas plus de quatre”), il est porté par un solo enveloppant de bugle, des lignes de synthés Rhodes, un jeu de batterie organique et nuancé et une guitare flottante et aérienne.

Le bien nommé Life in Ocre (référence aux couleurs des cuivres), est un morceau solaire qui combine field recordings et séquences au synthétiseur Prophet. Empruntant son esthétique au courant lo-fi et lorgnant franchement vers la beat music, il met en lumière un autre aspect du travail et de la sensibilité musicale d’Antoine Berjeaut, déjà esquissé sur les disques qu’il a enregistrés en compagnie de Makaya McCraven et Mike Ladd.

Sur Meeting Point, Gauthier Toux (claviers) rejoint le quartet de départ. Galvanisant et progressif, ce morceau-phare de l’album est une démonstration d’interplay entre les cinq musiciens et illustre l’ambition du projet d’Antoine Berjeaut, qui donne sa version très personnelle du jazz du 21ème siècle – à la fois poétique, urbain et technologique.

“Chromesthesia” est tout autant un album de compositeur qu’un disque de producteur, Antoine Berjeaut manipulant les enregistrements live comme du matériau à sampler pour donner à l’ensemble un son dense et compact, qui met la production au même niveau que la composition et l’improvisation. C’est aussi l’album le plus abouti d’un musicien qui se fait depuis quelques années une place à part dans le paysage français et international, par ses albums en leader et co-leader, ses participations à des projets collectifs ambitieux et son travail pour le cinéma.

Membre du big band Surnatural Orchestra et du collectif Tribe From The Ashes emmené par Sandra Nkaké, Ji Drû et Marion Rampal ainsi que du quartet de Théo Girard, Antoine Berjeaut a sorti une poignée de disques en tant que leader et co-leader, dont “Wasteland” avec le rappeur et spoken-word artist américain Mike Ladd et “Primitive London”, en compagnie du saxophoniste Robin Fincker. Il compose pour le cinéma et la télévision et a récemment signé la bande-son du documentaire plusieurs fois primé “On The Line - Les expulsés de l’Amérique”. Il a enregistré et tourné avec Rodolphe Burger, Aloe Blacc, Jeanne Balibar, Peter von Poehl, Julien Lourau, Yves Dormoy, Hubert Dupont, Denis Colin…

À la toute fin de l’année 2019, quelques mois seulement avant que le monde ne se referme sur lui-même, le trompettiste et bugliste français Antoine Berjeaut, né en 1982, a publié “Moving Cities”, un album sur lequel il a travaillé pendant plusieurs années aux côtés du producteur et batteur américain Makaya McCraven. Cet album d’une rare ambition, auquel ont également pris part le bassiste Junius Paul (Art Ensemble of Chicago) et le saxophoniste français Julien Lourau, a reçu un formidable accueil de la part de la critique et du public, en France comme à l’étranger et a largement conforté le statut d’Antoine Berjeaut.
(extrait du communiqué de presse)

• En concert le 1er juillet à la Petite Halle de la Villette, à Paris

Où écouter Antoine Berjeaut

• A Paris (75) vendredi 1er juillet à 20h à la Petite Halle de la Villette pour la parution de "Chromesthesia"

Antoine Berjeaut (trompette)
Csaba Palotaï (guitare)
Enzo Carniel (claviers)
Gauthier Toux (claviers)
Arnaud Dolmen (batterie)