Cécile McLorin Salvant, elle est libre, un max

• Cécile McLorin Salvant à la Une

Cécile McLorin Salvant déclare, " Cet album ne ressemble à rien de ce que j'ai fait auparavant. Il reflète ma personnalité de plus en plus  éclectique. J'embrasse ma bizarrerie ! "

• 2 invitations pour 2 à gagner pour le concert de Emmet Cohen samedi 05 mars à 21h à la Salle Simone Veil à Sauveterre-de-Guyenne (33) dans le cadre de Jazz en Balade de Swing Monségur. Envoyez un mail à openjazz.jeu@radiofrance.com et laissez vos nom et prénom. 1 invitation pour 2 pour les 2 premiers mails.
• 3 invitations pour 2 à gagner pour le concert de Emmet Cohen mardi 08 mars à 20h30 à l'Espace Rachi Guy de Rothschild à Paris (75). Envoyez un mail à openjazz.jeu@radiofrance.com et laissez vos nom et prénom. 1 invitation pour 2 poura les 3 premiers mails.
• 3 invitations pour 2 à gagner pour le concert de Peemaï & Gayam 16 samedi 05 mars à 20h au Musée Guimet à Paris (75). Envoyez un mail à openjazz.jeu@radiofrance.com et laissez vos nom et prénom. 1 invitation pour 2 pour les 3 premies mails.

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Cécile McLorin Salvant dit du morceau Ghost Song, "Et si l'amour était parti, vous avait quitté et que vous aviez des émotions liées à cela, et que vous traversez toujours ces épreuves, que vous êtes toujours en contact avec le fantôme de cet amour ?". Elle poursuit : "Certaines chansons sont si douloureuses à accoucher, mais celle-ci est sortie assez rapidement. J'ai eu des pertes ces deux dernières années : ma grand-mère, le batteur de mon groupe [Lawrence Leathers]…"

“Ghost Song” s'ouvre et se conclut par une performance sean-nós (style vocal traditionnel irlandais sans accompagnement) de Cécile McLorin Salvant, enregistrée dans une église. Sur la première piste, elle fait la transition avec le classique Wuthering Heights de Kate Bush (1978). Cécile McLorin Salvant déclare à propos de cette chanson : "Wuthering Heights est un livre qui m'a vraiment touché au plus profond de moi-même alors que je faisais cet album, pendant la pandémie. Et la meilleure interprétation du roman est cette chanson de Kate Bush."

Elle poursuit : "C'est la plus classique des histoires de fantômes. J'ai décidé que je voulais faire un album intitulé “Ghost Song”, et je savais que cette chanson devait y figurer. Puis j'ai eu l'idée de la mélanger avec le sean-nós Cúirt Bhaile Nua, ce qui la lie au traditionnel Unquiet Grave, la dernière piste de l'album. Le fantôme ne me hante pas ; c'est moi qui hante le fantôme. Ils se mettent si bien en parallèle et correspondent à des périodes tellement différentes. Je voulais que l'album soit une boucle, avec la référence au sean-nós au début et à la fin.C'est donc la première piste, mais c'est aussi la dernière piste et c'est aussi la piste du milieu, ce qui correspond à la façon dont j'écoute la musique, en marchant dans mon quartier, dans un avion, en voyageant quelque part, en mettant des choses en boucle."

"Toutes les chansons de l'album se reflètent en quelque sorte les unes les autres. J'ai essayé de créer cette étrange symétrie. Ainsi, lorsque vous entrez par les deux bouts, les chansons sont assorties les unes aux autres", dit Cécile McLorin Salvant. "I Lost my Mind est le cœur de la poupée russe. Je l'ai écrite en plein milieu de la pandémie. Il y avait des nuits où j'avais juste envie de hurler. C'était une partie plus profonde de moi qui me disait : "Ce n'est pas grave si ça a l'air complètement fou, ce n'est pas grave de faire ce qui est complètement fou et de ne pas s'inquiéter si les gens pensent que tu as perdu la tête pour avoir fait ça".

"Les instrumentations elles aussi se répondent du début à la fin, explique Cécile McLorin Salvant. "C’est pourquoi les chansons sont là dans cette relation : elles se correspondent, elles sont comme des jumeaux, ou bien l’une est le jumeau maléfique de l’autre. En tant que personne vivante, je reçois la visite d’un fantôme, puis je rends visite au fantôme à mon tour. Je hante le fantôme, je l’irrite, et il me dit “Sors d’ici, va vivre ta vie”.

Au sujet de la variété des sons sur “Ghost Song”’, Cécile McLorin Salvant déclare : "Le choix de texture est une grande partie de ma façon de chanter, j’aime bien avoir plusieurs textures dans une même chanson. C'est presque une compulsion. Je ne peux pas me permettre de rester dans une seule texture. C'est l'instrumentation qui crée cela, mais aussi le processus d'enregistrement. C'est quelque chose que j'aime, même quand je mange. Je veux le crémeux, le moelleux et le croustillant en même temps. Chaud et froid."

Cécile McLorin Salvant, lauréate d'une Bourse MacArthur en 2020 et de trois Grammy Awards, est une chanteuse et une compositrice qui apporte une perspective historique, un sens dramatique renouvelé, et un éclairage musical innovant aux standards du jazz et à ses propres compositions. De formation classique, imprégnée de jazz, de blues et de folk, et puisant dans le théâtre musical et le vaudeville, Cécile McLorin Salvant embrasse un vaste répertoire qui élargit les possibilités de performance sur scène.

Les performances de Cécile McLorin Salvant vont des duos dépouillés pour voix et piano aux trios instrumentaux en passant par les ensembles orchestraux. Son œuvre inédite Ogresse est un ambitieux cycle de chansons longues basé sur des contes de fées oraux du 19ème siècle, qui explore la nature de la liberté et du désir dans un monde racialisé et patriarcal. Cécile s'est produite dans des salles de concerts et des festivals aux Etats-Unis et dans le monde, tels que le Newport Jazz Festival, le Monterey Jazz Festival, le Village Vanguard et le Kennedy Center. Cécile McLorin Salvant est également une plasticienne et plus largement une artiste visuelle.
(extrait du communiqué de presse)