Charles Lloyd, le jardin des délices. Un grand portrait de 10h, dans Open Jazz, par Alex Dutilh, du 4 au 15 juin.
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- Charles Lloyd 2/10, de L.A. à l’envol à NYC (1964-65)
Le saxophoniste vient de fêter ses 80 ans, le 15 mars dernier et n’a pas fini de nous surprendre. Charles Lloyd sortira le 29 juin chez Blue Note, pour la première fois de sa carrière un album avec une vocaliste, Lucinda Williams, en compagnie de son groupe The Marvels, où l’on retrouve notamment Bill Frisell: « Vanished Gardens ».
Les jardins disparus… Occasion immanquable de revenir avec lui sur une carrière où il côtoie les sommets depuis 1960. Pour ce portrait en 10 épisodes, Charles Lloyd nous a accordé une longue interview. Il revient sur son enfance à Memphis, la ville du blues, son départ à 17 ans pour la West Coast et les expérimentations de Chico Hamilton, son installation à New York où il côtoie Bob Dylan et joue avec Cannonball Adderley… Puis, au beau milieu des années 60, il constitue l’un des plus éblouissants quartets de l’histoire du jazz… Immense de lyrisme et d’énergie, avec Keith Jarrett (20 ans), Cecil McBee et Jack DeJohnette. Entre 1966 et 68, ce groupe fut un véritable phénomène populaire, en prise totale avec son époque, vendant plus d’albums que John Coltrane ou Miles Davis ! Le grand frisson.
Durant les années 70, s’il disparait pour le public européen, Charles Lloyd va méditer au bord du Pacifique, collaborer avec les Beach Boys et trainer dans des jams avec des inconnus à Big Sur. C’est là que Michel Petrucciani ira le trouver, traversant l’Atlantique pour le supplier de reprendre la route avec lui. Désir exaucé en 1981. On ne résiste pas à l’ange de l’Annonciation… En 1989, Charles Lloyd va entamer une longue collaboration avec le label ECM, invitant à ses côtés le gotha des pianistes (Bobo Stenson, Brad Mehldau, Geri Allen, Jason Moran), des bassistes (Palle Danielsson, Marc Johnson, Larry Grenadier, Reuben Rogers) et des batteurs (Jon Christensen, Billy Higgins, Billy Hart, Eric Harland). Après les apparitions de Norah Jones et Willie Nelson sur son avant-dernier album pour Blue Note, il insiste aujourd’hui sur la présence de la voix en faisant appel à Lucinda Williams à côté de Bill Frisell. Et ne le cache pas : depuis toujours, derrière son saxophone ou sa flûte, c’est un chanteur qui s’exprime en Charles Lloyd.
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Programmation musicale
Charles Lloyd « Discovery »
Forest Flower (Charles Lloyd)
CBS 62866
Charles Lloyd « Discovery »
How Can I Tell You (Charles Lloyd)
CBS 62866
Charles Lloyd « Of Course, Of Course »
Goin' to Memphis (Charles Lloyd)
CBS 62347
Charles Lloyd « Of Course, Of Course »
Of Course, Of Course (Charles Lloyd)
CBS 62347
Charles Lloyd « Of Course, Of Course »
Apex (Charles Lloyd)
CBS 62347
Cannonball Adderley « Live »
Sweet Georgia Bright (Charles Lloyd)
Capitol T 2 399
Cannonball Adderley « Fiddler on the Roof »
Fiddler on the Roof (Jerry Bock, Sheldon Harnick)
Capitol ST 11 008
Programmation musicale
- 18h07
- 18h15Intw Charles Lloyd plage 16Intw Charles Lloyd plage 16
- 18h17
How can I tell you CHARLES LLOYD QUARTETHow can I tell youAlbum Discovery (1964)Label CBS (62 866) - 18h22Intw Charles Lloyd plage 18Intw Charles Lloyd plage 18
- 18h24
Goin' to Memphis CHARLES LLOYD QUARTETGoin' to MemphisAlbum Of course, of course (1966)Label CBS - 18h27Intw Charles Lloyd plage 17Intw Charles Lloyd plage 17
- 18h30
Of course, of course CHARLES LLOYD QUARTETOf course, of courseAlbum Of course, of course (1966)Label CBS - 18h35
Apex - 18h40Intw Charles Lloyd plage 25Intw Charles Lloyd plage 25
- 18h42
Sweet Georgia bright
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Réalisation