Charles Lloyd, le jardin des délices. Un grand portrait de 10h, dans Open Jazz, par Alex Dutilh, du 4 au 15 juin.
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- Charles Lloyd 5/10, le beach boy (années70)
Le saxophoniste vient de fêter ses 80 ans, le 15 mars dernier et n’a pas fini de nous surprendre. Charles Lloyd sortira le 29 juin chez Blue Note, pour la première fois de sa carrière un album avec une vocaliste, Lucinda Williams, en compagnie de son groupe The Marvels, où l’on retrouve notamment Bill Frisell : « Vanished Gardens ».
Les jardins disparus… Occasion immanquable de revenir avec lui sur une carrière où il côtoie les sommets depuis 1960. Pour ce portrait en 10 épisodes, Charles Lloyd nous a accordé une longue interview. Il revient sur son enfance à Memphis, la ville du blues, son départ à 17 ans pour la West Coast et les expérimentations de Chico Hamilton, son installation à New York où il côtoie Bob Dylan et joue avec Cannonball Adderley… Puis, au beau milieu des années 60, il constitue l’un des plus éblouissants quartets de l’histoire du jazz… Immense de lyrisme et d’énergie, avec Keith Jarrett (20 ans), Cecil McBee et Jack DeJohnette. Entre 1966 et 68, ce groupe fut un véritable phénomène populaire, en prise totale avec son époque, vendant plus d’albums que John Coltrane ou Miles Davis ! Le grand frisson.
Durant les années 70, s’il disparait pour le public européen, Charles Lloyd va méditer au bord du Pacifique, collaborer avec les Beach Boys et trainer dans des jams avec des inconnus à Big Sur. C’est là que Michel Petrucciani ira le trouver, traversant l’Atlantique pour le supplier de reprendre la route avec lui. Désir exaucé en 1981. On ne résiste pas à l’ange de l’Annonciation… En 1989, Charles Lloyd va entamer une longue collaboration avec le label ECM, invitant à ses côtés le gotha des pianistes (Bobo Stenson, Brad Mehldau, Geri Allen, Jason Moran), des bassistes (Palle Danielsson, Marc Johnson, Larry Grenadier, Reuben Rogers) et des batteurs (Jon Christensen, Billy Higgins, Billy Hart, Eric Harland). Après les apparitions de Norah Jones et Willie Nelson sur son avant-dernier album pour Blue Note, il insiste aujourd’hui sur la présence de la voix en faisant appel à Lucinda Williams. Et ne le cache pas : depuis toujours, derrière son saxophone ou sa flûte, c’est un chanteur qui s’exprime en Charles Lloyd.
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Programmation musicale
Charles Lloyd « Manhattan Stories »
How Can I Tell You (Charles Lloyd)
Resonance HDC2016
Charles Lloyd « Moon Man »
Sweet Juvenia (Charles Lloyd)
BGO 393
Charles Lloyd « Waves »
Majorca (Charles Lloyd)
AandM 3044
The Doors « Full Circle »
Verdilac (Krieger, Manzarek)
Elektra 42116
Beach Boys « 15 Big Ones »
Everyon's in Love With You (Michael Love)
Reprise MS 2 251
Charles Lloyd « Big Sur Tapestry »
Partington Cove (Charles Lloyd)
Pacific Arts 139
Charles Lloyd « Voice in the Night »
God Give Me Strength (Burt Bacharach, Elvis Costello)
ECM 1674
Programmation musicale
- 18h06
How can I tell you CHARLES LLOYDHow can I tell youAlbum Manhattan stories (2014)Label RESONANCE - 18h18
- 18h21
Sweet Juvenia - 18h28
- 18h29
Majorca Charles LloydMajorcaCharles Lloyd. (Compositeur), Charles Lloyd (flûte), Gabor Szabo (guitare), Wolfgang Melz (basse), Woody Theus II (batterie), Mayuto Correa (percussions)
Album Waves (1972)Label A&M (SP3044) - 18h36
- 18h38
Verdilac - 18h44
- 18h45
- 18h46
Everyone's in love with you THE BEACH BOYSEveryone's in love with youAlbum 15 big ones (1976)Label Reprise Records (MS 2 251)
L'équipe
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- Collaboration
- Réalisation