Parution de « Always Too Soon » et « Passerelles » de Hervé Sellin chez Cristal/Sony.
- Hervé Sellin Pianiste, compositeur et arrangeur
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Pianiste attitré de Johnny Griffin pendant plus de 15 ans, accompagnateur, entre autres, de DeeDee Bridgewater et de Richard Galliano, le pianiste Hervé Sellin, très investi dans ses activités d’enseignement (CNSM de Paris, Sciences-Po Paris) revient enfin à une actualité discographique avec deux projets qui paraissent simultanément chez Cristal. L’un, “Passerelles”, se situe à la croisée des chemins entre classique et jazz et l’autre, “Always Too Soon”, est un vibrant hommage au saxophoniste Phil Woods.
« J’ai rencontré Phil Woods tardivement (tournées à ses côtés en 2010 et 2011) mais, outre l’admiration que je lui portais depuis tant d’années, une amitié sincère est née entre nous. Lors d’une tournée aux Etats-Unis, j’avais passé du temps chez lui et lui avais, notamment, fait découvrir la musique du compositeur Henri Dutilleux qu’il ne connaissait pas. C’est peut-être le fait d’aborder notre jazz sous cet angle différent (l’inspiration de la musique classique contemporaine) qui nous avait rapproché… Mais il savait aussi que je parlais le même jazz que lui : la tradition, le swing, la filiation d’un be bop vivant et sans cesse remis au goût du jour.
Cet album, “Always Too Soon”, au-delà de certaines de mes expériences plus aventureuses (en écriture, en improvisation libre) est une sorte de « déclaration d’amour » aux racines de notre musique : chanter, danser, partager, rencontrer… A 60 ans, avec près de 40 années d’expérience à vivre tous les jazz, je me revendique comme un amoureux de la tradition, du swing, de la mélodie.
Nous avons enregistré cet album avec la force du moment improvisé, sans la contrainte du paraître**.** Pour cela, le choix des musiciens était important. Il fut évident pour moi. Pas besoin de disserter sur ce que nous allions faire ; chacun était (et est toujours) habité par l’histoire et les codes de cette musique. Aucune composition de Phil Woods dans cet album ! Mais, outre nos quatre compositions originales, nous avons enregistré le répertoire qu’il aimait interpréter. Phil était un joueur de jazz, au sens noble et fort. J’aime cette notion. Je suis un joueur de jazz, un joueur de musique, un joueur de piano. J’aime cette notion d’artisanat de la musique ! “Always Too Soon” : parce que ceux que nous aimons, ceux qui nous inspirent s’en vont toujours trop tôt…»
Publié simultanément, “Passerelles”, crée un lien entre répertoire classique, jazz et improvisation, de Schumann à Debussy en passant par Satie et Dutilleux. Hervé Sellin et la pianiste classique Fanny Azzuro, accompagnés de trois des plus brillants jeunes musiciens issus de la classe de jazz du Conservatoire de Paris, nous convient à un voyage où se mêlent tradition, découverte, swing et sensibilité.
Hervé Sellin précise : « Ce projet résume bien, en fait, toute l’histoire de ma vie d’artiste. Je n’ai cessé d’évoluer entre divers univers : de la musique classique (ma formation initiale), à la chanson, du jazz traditionnel au jazz le plus actuellement free ! Et puis, le résultat d’une recherche constante pour réunifier les deux univers : mon parcours classique et la fabuleuse richesse de son répertoire et de sa force d’expression (au-delà d’une musique savante formatée et bien-pensante) et le jazz, pour sa liberté, son expression dans l’instant portée par l’improvisation. Il aura fallu dix ans de ma vie, au sortir de mes études classiques au Conservatoire de Paris, pour opérer cette fusion nécessaire. Cet album (après encore maintes années d’expérimentations) en est le fruit du moment. J’ai choisi Schumann, Satie et Debussy pour la force de leur matériaux mélodiques et thématiques (l’enfance, la nature, le mystère, l’humour…). Comme d’autres « standards » à exploiter, j’en extrais la sève et je les reconstruis. Dutilleux, c’est un peu différent : un équilibre contemporain entre mélodie, rythme et harmonie ; une inspiration absolue pour les jazzmen d’aujourd’hui. J’ai rencontré Henri Dutilleux, je lui en ai parlé… Il aimait le jazz. Dans Passerelles, la démarche est profondément jazz ! »
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