La Somnambule de Bellini offre quelques-uns des plus beaux airs de soprano du bel canto, interprétés pour nous par Pretty Yende qui émerveille le public par son naturel désarmant, son élégance, et bien sûr l’éclat rayonnant de sa voix. Mise en scène Rolando Villazón, direction Riccardo Frizza.
Vincenzo Bellini – Felice Romani,
La Sonnambula (La Somnambule)
Mélodrame en deux actes créé le 6 mars 1831 au Teatro Carcano de Milan.
Représentation enregistrée par France Musique le 15 juin 2021 au Théâtre des Champs-Elysées, à Paris. Coproduction Théâtre des Champs-Elysées, Semperoper Dresden, Metropolitan Opera, Opéra de Nice Côte d’Azur.
Distribution :
Riccardo Frizza : Direction musicale
Rolando Villazón : Mise en scène
Pretty Yende : Amina, jeune orpheline adoptée par Teresa et fiancée à Elvino, Soprano
Francesco Demuro : Elvino, riche propriétaire du village, Ténor
Alexander Tsymbalyuk : Rodolfo, seigneur du village, Basse
Annunziata Vestri : Teresa, propriétaire du moulin, Mezzo-soprano
Sandra Hamaoui : Lisa, aubergiste, éprise d’Elvino, Soprano
Marc Scoffoni : Alessio, paysan, épris de Lisa, Baryton
Jeremy Palumbo : Un Notaire, Ténor
Paysans et paysannes.
Maîtrise des Hauts-de-Seine
Gaël Darchen : Direction
Choeur de Radio France
Sylvie Leroy : Direction
Orchestre de Chambre de Paris
Philippe Giraudeau : Chorégraphie
Johannes Lelacker : Décors
Brigitte Reiffenstuel : Costumes
Davy Cunningham : Lumières
Argument :
© Théâtre des Champs-Elysées.
Acte I. Un petit village suisse au début du XIXe siècle. On s’apprête à fêter les fiançailles d’Amina, orpheline élevée par Teresa, propriétaire du moulin, avec le jeune Elvino, un riche fermier. Tous se réjouissent, excepté l’aubergiste Lisa, amoureuse d’Elvino qui l’a délaissée. Amina paraît et chante sa joie. Arrive ensuite Elvino qui lui passe la bague au doigt, avant qu’un charmant duo d’amour ne les réunisse. L’ancien châtelain, le comte Rodolfo survient alors, évoquant avec émotion les lieux de son enfance. Le soir tombant, Lisa et les villageois, qui ne l’ont pas reconnu, lui proposent de dormir à l’auberge. Avisant Amina, il complimente la jeune fille sur sa beauté. Mais obéissant aux recommandations de Teresa, chacun rentre chez soi, au motif qu’un fantôme hanterait le village dès la tombée de la nuit. Amina et Elvino restés seuls, le jeune homme morigène sa promise pour s’être montrée sensible aux amabilités de l’étranger.
Dans l’auberge, Lisa est visiblement sensible aux avances du comte qu’elle est la première à avoir indentifié. Quand un bruit inattendu vient déranger leur entretien, la coquette s’enfuit en laissant malencontreusement tomber un mouchoir que Rodolfo pose sur le sofa. S’avance une silhouette vêtue de blanc. Le fantôme n’est autre qu’Amina, laquelle en proie à une crise de somnambulisme invoque Elvino. Le comte se retire prudemment, alors que la jeune fille vient s’étendre sur le lit. Trop tard, une silhouette féminine a été aperçue dans sa chambre. Lisa ne tarde pas à prévenir tout le village de ce qu’elle considère comme une trahison de la jeune fiancée. On accuse la malheureuse qui, réveillée, proteste de son innocence.
Acte II. Un taillis. Le village espère que le comte va plaider la cause d’Amina auprès d’Elvino. Désespéré et sourd aux témoignages innocentant sa promise, ce dernier lui arrache son anneau et annonce son mariage avec Lisa.
Au village. Les explications de Rodolfo sur le somnambulisme d’Amina n’y font rien. Cependant, Teresa exhibe le mouchoir de Lisa retrouvé dans la chambre. Les soupçons d’Elvino, toujours perplexe, se reportent enfin sur l’aubergiste. Or Amina paraît à ce moment sur le toit du moulin, en proie à une nouvelle crise, évoquant dans son délire la bague et les fleurs qu’elle avait reçues. A l’invitation de Rodolfo, Elvino convaincu lui restitue bientôt son anneau. La jeune fille reprend conscience et exprime sa joie, son chant et celui du jeune homme se mêlant à la liesse de l’assistance.
Programme de salle du Théâtre des Champs-Elysées.
Ouvrage de référence :
L’Avant-Scène Opéra : La Somnambule de Bellini
n°178 – ISBN : 2-84385-150-5
Programmation musicale :
Frédéric Chopin,
Nocturne nº18 en mi Majeur op 62 nº2. Lento
Nelson Freire : Piano
DECCA 478 2182
Wolfgang Amadeus Mozart – Caterino Mazzolà d’après Pietro Metastasio
La Clemenza di Tito (La Clémence de Titus)
Opéra seria en deux actes :
Fin de l’Acte II
Anthony Rolfe Johnson : Tito Vespasiano, Ténor
Julia Varady : Vitellia, Soprano
Sylvia McNair : Servilia, Soprano
Anne Sofie von Otter : Sesto, Mezzo-soprano
Catherine Robbin : Annio, Mezzo-soprano
Cornelius Hauptmann : Publio, Basse
Chœur Monteverdi
Solistes Baroques Anglais
direction : Sir John Eliot Gardiner
ARCHIV PRODKTION 431 806-2
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