Raphaël Pichon propose une version ardente de Fidelio, sur instruments d’époque. Siobhan Stagg est Leonore, Michael Spyres, Florestan, Mari Eriksmoen, Marzelline… Mise en scène Cyril Teste. Leonore sous les traits de Fidelio, se fait engager dans la prison où son mari Florestan est incarcéré…
Ludwig van Beethoven – Joseph Sonnleithner et Georg Friedrich Treitschke / d’après Jean-Nicolas Bouilly et Pierre Gaveaux
Fidelio, op 72
Singspiel en deux actes créé le 20 novembre 1805 au Theater an der Wien de Vienne. Version révisée créée le 23 mai 1814 au Kärntnertortheater, à Vienne.
Opéra enregistré par France Musique le 1er octobre 2021 à l’Opéra-Comique, à Paris. Production Opéra-Comique. Coproduction Opéra Nice Côte d’Azur, Opéra de Dijon, Collectif MxM.
Distribution :
Raphaël Pichon : Direction musicale
Cyril Teste : Mise en scène
Siobhan Stagg : Fidelio / Leonore, Soprano
Michael Spyres : Florestan, Ténor
Mari Eriksmoen : Marzelline, Soprano
Albert Dohmen : Rocco, geôlier, Baryton-basse
Gabor Bretz : Don Pizarro, gouverneur de la prison, Basse
Christian Immler : Don Fernando, ministre du Roi, Baryton
Linard Vrielink : Jaquino, assistant de Rocco, Ténor
Constantin Goubet : Premier prisonnier, Ténor
René Ramos Premier : Second prisonnier, Baryton
Maîtrise Populaire de l’Opéra-Comique
Pygmalion : Ensemble vocal et instrumental
Valérie Grall : Décors
Marie La Rocca : Costumes
Julien Boizard : Lumières
Mehdi Toutain-Lopez : Conception vidéo
La Vidéo
Fidelio sur Arte.tv – vidéo disponible jusqu’au 30 septembre 2022.
Argument :
Par Agnès Terrier
Argument reproduit avec l’aimable autorisation de l’Opéra-Comique.
Acte I. Marcelline vit avec son père Rocco dans la prison dont il est le gardien en chef. Courtisée par le portier Jaquino, elle est amoureuse d’un gardien nouveau venu, Fidelio. Rocco, qui est favorable à leur union, se laisse questionner par Fidelio sur le travail à la prison et sur les détenus. Parmi ceux-ci figure Florestan, au secret depuis deux ans et dont les rations diminuent, à la demande du gouverneur de la prison, Pizarro.
Or Pizarro apprend que le ministre Fernando, alerté sur des irrégularités, va inspecter la prison. Redoutant qu’il ne découvre Florestan, Pizarro ordonne son élimination. Devant le refus de Rocco, il décide qu’il s’en chargera.
Fidelio a tout écouté et s’émeut. Le jeune gardien est en vérité l’épouse de Florestan, Léonore, qui s’est travestie et infiltrée dans la prison pour sauver le malheureux.
Fidelio/Léonore convainc Rocco d’offrir un moment de promenade aux prisonniers. On ouvre les cellules et tous sortent à l’air libre, sauf Florestan. Mais Fidelio a obtenu d’aider Rocco à préparer la sépulture du mystérieux prisonnier et espère pouvoir ainsi l’approcher.
Acte II. Dans son cachot, Florestan se livre au désespoir puis accepte la volonté de Dieu. Il évoque l’image consolatrice de son épouse Léonore avant de sombrer dans l’inconscience.
Rocco et Fidelio viennent préparer la disparition du corps. Comme Florestan s’éveille, ils décident de lui donner une dernière collation, ce qui permet à Fidelio/Léonore d’identifier son époux.
Lorsque Pizarro surgit pour poignarder Florestan, Fidelio s’interpose, menace Pizarro d’une arme et révèle être Léonore. Comme l’arrivée du ministre est annoncée, le gouverneur est rappelé à ses fonctions et part l’accueillir. Le couple se retrouve avec bonheur.
Le ministre fait ouvrir les cellules et découvre la forfaiture de Pizarro. Il ordonne la libération de Florestan, en qui il retrouve un ami, et rend publiquement justice à Léonore. Le drame s’achève sur une célébration générale de l’amour conjugal.
Télécharger le programme de salle de l’Opéra-Comique
Ouvrage de référence :
L’Avant-Scène Opéra : Fidelio de Beethoven
n°164 – ISBN : 2-84385-136-X
Programmation musicale :
Ludwig van Beethoven,
Sonate pour violon et piano n°5 en fa Majeur op 24, « Le Printemps » :
1er mouvement. Allegro
Henryk Szeryng : Violon
Arthur Rubinstein : Piano
RCA RED SEAL 0090266304028 (code-barres)
Richard Wagner,
Siegfried :
Appel au cor de Siegfried (Acte II Scène 2)
Johannes Brahms – Traditionnel,
13 canons op 113 :
Wille wille will der Mann ist kommen
(Wille wille will, l’homme est arrrivé) op 113 n°5
- pour voix de femmes a cappella
Franz Schubert – Franz Grillparzer,
Ständchen (Sérénade) D 920
- pour mezzo-soprano, choeur et harpe
Robert Schumann – Ludwig Uhland,
Die Cappelle (La Chapelle) op 69 n°6
- pour choeur a cappella
Franz Schubert – Walter Scott,
Coronach (Chant funèbre) op 52 n°4, D 836
- pour chœur, 2 cors et harpe
Johannes Brahms – Friedrich Ruperti,
4 Gesänge op 17 :
Es tönt ein voller Harfenklang
(Les accents d’une harpe) op 17 n°1
- pour voix de femmes, 2 cors et harpe
Chœur de l’Ensemble Pygmalion
Bernarda Fink : Mezzo-soprano
Emmanuel Ceysson : Harpe
Anneke Scott, Joseph Walters, Olivier Picon, Chris Larkin : Cors
Raphaël Pichon : Direction musicale
HARMONIA MUNDI HMC 902239
Gaetano Donizetti – Eugène Scribe,
Les Martyrs :
Fin de l’opéra, « Rêve délicieux dont mon âme est émue… Ah, voici le signal du supplice » (Acte IV)
Par ordre d’apparition :
Michael Spyres : Polyeucte, Ténor
Joyce El-Khoury : Pauline, Soprano
Clive Bayley : Callisthènes, Basse
David Kempster : Sévère, Baryton
Brindley Sherratt : Félix, Basse
Chœur Opera Rara
Orchestre du Siècle des Lumières
Mark Elder : Direction musicale
OPERA RARA ORC 52
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration