La guerre froide culturelle. Quand la CIA fonde le Congrès pour la Liberté de la Culture en 1950, le but est clair : propager la culture de l'Ouest dans le monde pour endiguer le développement du communisme. Et c'est là où le jazz entre en jeu...
Lorsque Dizzy Gillespie, Louis Armstrong ou encore Dave Brubeck sont envoyés aux quatre coins du monde pour représenter le jazz (musique jugée purement américaine, dans sa valeur symbolique de mélange et d'ouverture culturelle), ces "ambassadeurs du jazz" ont surtout une idée en tête : représenter non pas la Constitution des Etats-Unis à l'étranger mais représenter tout simplement le jazz dans le monde entier. En effet, selon Louis Armstrong : comment représenter la politique américaine, quand Eisenhower refuse dans un premier temps de défendre 9 écoliers noirs qui veulent aller à l'école de Little Rock dans l'Arkansas ?
Sources (en anglais, nous en sommes confus) :
When America's hottest jazz stars were sent to cool cold-war tensions
Dizzy Gillespie's Cold War Jazz Diplomacy
'The Jazz Ambassadors': Cold War Diplomacy And Civil Rights In Conflict
How the U.S. Used Jazz as a Cold War Secret Weapon
Le documentaire de PBS : The Jazz Ambassadors (réal. Hugo Berkeley)
Programmation musicale
- 10h27
Der Abschied - pour contralto et orchestre Gustav Mahler (Compositeur)Der Abschied - pour contralto et orchestreBruno Walter (Chef d'orchestre), Kathleen Ferrier, Orchestre Philharmonique de Vienne
Album Gustav Mahler: Das Lied von der Erde (1952)Label Decca (414 194-2) - 10h50Tendez l'Oreille par Christophe Dilys
L'équipe
- Production