Aucune formule ne peut résumer Cora Vaucaire, qui fut une interprète magistrale de la chanson française. On l’appelait "la dame blanche de Saint-Germain-des-Prés", comme Juliette Gréco en était "la muse noire".
Femme passionnée, à la fois hors normes et hors du temps, Cora Vaucaire échappe à toutes les classifications. Intemporelle, elle a mené une carrière sans concession, aux antipodes du show business et des hit-parades. Formée à l'école de la comédie, elle interprète chaque chanson comme une petite pièce de théâtre.
Programme musical
Va danser
Document INA, 1965
(p : Gaston Couté – m : Marcel Legay)
La chambre
Document INA, 1976
(p : René Baër – m : Léo Ferré)
Les forains
Document INA, 1956
(p & m : Léo Ferré)
Dis quand reviendras-tu ?
Au cabaret de l’Ecluse, document INA, 1964
(p & m : Barbara)
Marche nuptiale
Au Théâtre de la Ville, 1973
(p & m : Georges Brassens)
La chanson de Barbara
De « L’opéra de quat’ sous »; au Théâtre de la Ville, 1973
(p : Bertold Brecht – m : Kurt Weill) (adapté par André Mauprey)
L’écharpe
Document INA, 1976
(p & m : Maurice Fanon)
Je suis comédien
Document INA, 1997
(p & m : Jacques Debronckart)
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Le Cd Cora Vaucaire - Récital au Théâtre de la Ville est disponible aux Editions Canetti
Télérama a publié un article sur notre série d'émissions consacrée à Cora Vaucaire
Pour prolonger l’écoute de ces émissions, vous pouvez lire le livre d’entretiens avec Martin Pénet paru en 2006 aux éditions de Fallois « Cora Vaucaire l’intemporelle », disponible sur commande chez tous les bons libraires.
Bloc-notes
Dans le prolongement de la série que « Tour de chant » a consacré à Line Renaud en juillet dernier, nous recommandons le livre de Line Renaud « Mes années Las Vegas », écrit avec David Lelait-Helo, qui parait cette semaine aux Editions de la Martinière.
Avant Mistinguett et Joséphine Baker, la reine du music-hall fut Gaby Deslys (1881-1920). Née à Marseille, elle sut s’émanciper pour devenir une star internationale, déchainant les passions à Paris, Londres et New York. Elle a importé le ragtime à Paris dès 1912 et fut la vedette du Casino de Paris lors de sa réouverture en 1917 au son du jazz venu d’Amérique. Disparue prématurément, elle a ouvert la voie à plusieurs générations de meneuses de revues.
Un spectacle la fait aujourd’hui revivre, qui sera donné à Paris, au Théâtre Déjazet, les 24 et 25 septembre, à 20 heures.
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