

L’histoire de la chanson est jalonnée de quelques destins brisés, notamment chez les auteurs-interprètes. Tel est le cas de Gribouille, disparue il y a 50 ans, le 18 janvier 1968, à peine âgée de 26 ans.
Elle avait une présence scénique incroyable, cette forme de magnétisme qui ne s’explique pas, mais marque durablement le public, le fait frissonner d’émotion. A l’image de Piaf ou de Barbara, qui d’ailleurs la cite dans ses mémoires interrompus « Il était un piano noir ».
Les quelques disques que Gribouille a enregistrés et ses rares apparitions à la télévision, permettent de se faire une idée du personnage. Un genre de garçon manqué, avec une sensibilité à fleur de peau, qui ne peut pas laisser indifférent.
Une personnalité dont Françoise Mallet-Joris a pu dire : « Elle était le désespoir sous sa forme la plus séduisante, le désespoir qui chante, avec de brusques coups de gueule et d’inattendus mouvements de tendresse qui l’étonnaient elle-même… Le noir était sa couleur. »
Avec le témoignage de la chanteuse Marie-Thérèse Orain.
Programme musical
Mourir demain (1965)
(p : Gribouille - m : Jean-Max Rivière et Gérard Bourgeois)

Si j’ai le cœur en berne (1963)
(p : Gribouille – m : Charles Dumont)

Les rondes (1966)
(p : Gribouille – m : Christine Fontane)
Grenoble (1965)
(p : Gribouille – m : Jean-Claude Annoux)

Le marin et la rose (document INA 1962)
(p : Jean-Marie Huard – m : Claude Pingault)
Mathias (1965)
(p : Gribouille - m : Jean-Max Rivière et Gérard Bourgeois)

Les roses barbelés (1966)
(p : Gribouille - m : Jo Moutet)
Le téléphone (1968)
(p : Gribouille – m : J-P Festi et Yvon Ouazana)

Ostende
par Marie-Thérèse Orain (document INA 2001)
(p : Gribouille – m : Christine Fontane
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