La disparition d’Hélène Martin, le 21 février dernier, a été trop modestement relayée par les médias. Elle fut pourtant un des talents les plus singuliers de la chanson française de la seconde moitié du 20e siècle, qui a consacré sa vie à la mise en musique et à l’interprétation de la poésie.
NOUS INFORMONS LES ABONNÉS AU PODCAST DE « TOUR DE CHANT » QUE, POUR DES RAISONS JURIDIQUES, LE PODCAST N’EST MALHEUREUSEMENT PAS POSSIBLE CETTE SEMAINE.
Sa voix d’alto, sa diction, et même son sourire, se prêtaient particulièrement bien à cet art fait de mesure et de finesse.
Exigeante, talentueuse et fraternelle, se voyant comme une messagère, elle avait un lien presque charnel avec les poètes contemporains, auxquels elle apportait un supplément d’âme et de popularité.
Voir Hélène Martin sur scène, c’était une sorte de voyage au long cours, au pays des émotions, où les mots étaient exaltés, portés par ses mélodies subtiles et les arrangements de ses fidèles musiciens.
Durant trois émissions, nous allons découvrir, grâce aux archives de l’INA une version inédite du récital « Chansons / Roman », captée le 26 mai 1976 dans le cadre des « Heures Musicales du Périgord ».
Voici cette semaine la deuxième partie du concert :
Rive gauche
(p : Lucienne Desnoues – m : Hélène Martin)
Liberté femme
(p & m : Hélène Martin)
Essai chanteur
(p : Jacques Audiberti - m : Hélène Martin)
Tzigane
(p : Pierre Seghers – m : Hélène Martin)
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Le condamné à mort
(p : Jean Genet - m : Hélène Martin)
La ballade de Bessie Smith
(p : André Benedetto - m : Hélène Martin
direction musicale : Jean Cohen-Solal
L'équipe
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