A la fois génial et libre, Jacques Higelin était l’incarnation de l’artiste dans sa plus belle expression. Il a eu une carrière multiple et protéiforme, touchant à tous les styles musicaux populaires. Aucun de ses vingt albums studio ne ressemble au précédent et le ton de ses chansons n’est pas daté
Dans une perpétuelle célébration de la vie, il n’a jamais abandonné sa part d’enfance.
Le chanteur a construit un personnage de rocker fantasque, tout en restant attentif au sort de l’humanité. La scène était son terrain favori : ses concerts étaient des moments de communion intenses et d’échange avec le public, marqués par l’improvisation, servant d’exutoire au trac dont il n’a jamais pu se départir avant d’entrer en scène, le tout doublé d’un inextinguible besoin de séduction.
Avec son regard historique nourri des fabuleuses archives de l’INA, l’émission « Tour de chant » va rendre hommage à Jacques Higelin au travers de ses prestations scéniques remarquables :
Programme musical
Dans mon lit
document INA, Discoparade, 1966
(p : Boris Vian – m : Jimmy Walter)
Quand j’improvise sur mon piano
document INA, Discoparade, 1966
(p : Marc Ormor – m : Jacques Higelin)
Nini
document INA, Libre parcours, 1971
(p et m : Jacques Higelin)
Je veux cette fille
document INA, Festival de jazz d’Antibes, 1980
(p et m : Jacques Higelin)
Hold Tight (Sea Food)
document INA, Festival de jazz d’Antibes, 1980
avec Joe Turner au piano
(p et m : Leonard Kent – Jerry Brandow – Edward Robinson – Leonard Ware – Willie Spotswood)
Paris New York
document INA, Festival de jazz d’Antibes, 1980
(p : Simon Boissezon – m : Jacques Higelin)
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