La complainte criminelle, chanson reproduite sur une feuille illustrée,ou « canard sanglant »,est le plus souvent anonyme. Durant les siècles passés, elle racontait un fait divers contemporain avec force détails, sur un air connu, pour captiver l’auditoire du colporteur qui la chantait en plein air.
Cette production éphémère, foisonnante et méconnue, est devenue la passion d’un chercheur-collectionneur, Jean-François Heintzen dit « Maxou », qui vient de publier chez Bleu Autour une somme sur le sujet : « Chanter le crime, canards sanglants et complaintes tragiques. »
Après avoir évoqué les premiers temps héroïques, nous arrivons à l’époque qu’il a le plus étudiée : la 3e République, qui débute en 1870 pour s’achever en 1940. Une période foisonnante pour les complaintes criminelles : si on se donne le mal de chercher, on en trouve en abondance.
A lire :
Le chercheur-collectionneur, Jean-François Heintzen dit « Maxou », vient de publier chez Bleu Autour une somme sur le sujet du récit des complaintes criminelles en chanson : « Chanter le crime, canards sanglants et complaintes tragiques. »
Programmation musicale
Le crime des Ponts-de-Cé
Lionel Salmon, 2004
(p : Louis Simonet – m : anonyme)
Complainte de Vezins
Eliette Sagnet, 1992
(p : anonyme – sur l’air de « La Paimpolaise » de Théodore Botrel)
On y a coupé la tête
Roland Brou, 2021
(p : anonyme – sur l’air de « En revenant de la revue »)
Complainte de Bouvier
Jean-Roger Caussimon, 1976
Du film « Le juge et l’assassin »
(p : Jean-Roger Caussimon – m : Philippe Sarde)
Ah ! quel malheur d’avoir un gendre
Aimé Doniat, 1960
(p : Emile Carré – sur l’air de « Ah quel bonheur d’avoir un gendre »)
L’affaire Steinheil
Roger de Beaumercy, 1910
(p : Roger de Beaumercy – m : inconnu)
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