Auréolée du grand prix de l’Eurovision 1965, et consacrée en une soirée vedette internationale grâce à « Poupée de cire, poupée de son », France Gall voit sa carrière prendre un nouvel essor.
Il faut dire que la chanson de Serge Gainsbourg, très originale, et les orchestrations aux allures de cavalerie signées Alain Goraguer ont bousculé les habitudes du concours qui prisait surtout les chansons romantiques. Bien que la presse française conteste le vote, la jeune chanteuse reçoit du courrier du monde entier, des propositions de galas et de tournées qui désormais vont s’enchainer.
Côté disques, son clan d’auteurs lui concocte régulièrement de nouveaux titres à enregistrer : Maurice Vidalin et Jacques Datin, Maurice Tézé et Guy Magenta, Robert Gall et Alain Goraguer.
Porté par le succès de l’Eurovision, Serge Gainsbourg commence à écrire pour de multiples interprètes, surtout des chanteuses, mais reste fidèle à celle qui lui a permis d’accéder à une grande notoriété. France Gall, pour sa part, est impressionnée par l’auteur-compositeur, dont elle apprécie la timidité, l’élégance et l’éducation. Gainsbourg signera au total douze chansons pour elle et il faut reconnaître que plupart sont marquantes… Par la suite, Serge ne manquera jamais une occasion de dire ce qu’il doit à France Gall.
Première diffusion le 21 janvier 2018
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