Il y a les chanteuses que l’on entend et celles que l’on écoute. Michèle Arnaud, qui nous a quitté il y a vingt ans, appartient à cette dernière catégorie.
Sa distinction naturelle et sa diction parfaite lui valurent de beaux succès, surtout au cabaret durant les années 50, et même au music-hall jusqu’au milieu des années 60.
L’excellence de son répertoire, choisi de façon très sûre chez nos meilleurs auteurs et compositeurs, n’a jamais sacrifié à la facilité.
Chanteuse intimiste, amoureuse des beaux textes et ne manquant jamais d’humour, elle était parfois qualifiée de « chanteuse intellectuelle » ; mais cette étiquette est fausse, car elle s’est toujours gardée d’aller vers les poètes hermétiques et les musiques laborieuses.
Parmi ses chansons favorites figure « La rue s’allume », écrite par l’homme de théâtre Louis Ducreux et mise en musique par André Popp.
Programme musical
La rue s’allume
(document INA, 1956)
(p : Louis Ducreux – m : André Popp)
L’île Saint-Louis
(document INA, 1955)
(p : Léo Ferré et Francis Claude - m : Léo Ferré)
La vie d’artiste
(document INA, 1952)
(p : Léo Ferré et Francis Claude - m : Léo Ferré)
La complainte des infidèles
(document INA, 1952)
(p : Carlo Rim – m : Georges Van Parys)
Notre amour
(document INA, 1953)
(p et m : Léo Ferré)
Sous le pont Mirabeau
(document INA, 1954)
(p : Guillaume Apollinaire – m : Jacques Lasry)
Les amours oubliées
(document INA, 1956)
(p : Jacques Larue – m : René Cloërec)
Ne crois pas (1956)
(p et m : Christian Guitreau)
La recette de l’amour fou (1958)
(p et m : Serge Gainsbourg)
Michèle Arnaud "Zon, zon, zon"
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