L'adagio pour cordes de Samuel Barber : calme et volupté

Le compositeur américain Samuel Barber
Le compositeur américain Samuel Barber ©Getty - Jack Mitchell
Le compositeur américain Samuel Barber ©Getty - Jack Mitchell
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Ce samedi, Marc-Olivier nous offre un peu de calme et volupté, ou l'éloge de la lenteur avec l'Adagio pour cordes de Samuel Barber. Une oeuvre composée à la fin des années 1930.

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La première idée réside dans l’éloge de l’extrême lenteur. Savante ou populaire, la musique regorge de mouvements lents mais peu atteignent un tel degré de lenteur de la pulsation. Cet adagio de Samuel Barber produit un effet extraordinaire, comme une image au ralenti. Dans cet ordre d’idée, deux autres exemples me viennent à l’esprit. Le premier, l’adagio du 7ème quatuor de Beethoven :

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Le deuxième exemple de temps distendu est inspiré de Bach. La pièce magnifiquement interprétée par Laurence Equilbey et le Chœur Accentus s’intitule Immortal Bach.

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Vient ensuite le « son filé ».  Jouer l’adagio de Barber suppose que les instrumentistes à cordes maîtrisent la technique du son filé : le son filé consiste à jouer un son le plus long possible sans changer le sens de l’archet. Un peu comme si un chanteur ou un instrumentiste à vent devait faire le son le plus long en une seule respiration ! Certains instrumentistes arrivent à faire un son de plus d’une minute en un seul coup d’archet… Le grand violoniste et pédagogue Carl Flesch écrivait en 1925, que le son filé est l’exercice le plus ancien, le plus répandu et le plus efficace, pour développer la qualité du son et la maîtrise de l’archet.
Autre exemple d’archet bien lent, toujours avec Barber :

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Et pour finir : l’apothéose de l’adagio. L’un des plus extraordinaires adagio du 20ème siècle demeure celui de la 10ème symphonie de Mahler, qui commence par un bouleversant solo du pupitre d’altos…

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