Ce matin, Marc-Olivier nous parle d'un des compositeurs de la génération 1925 : György Ligeti et plus particulièrement de sa Bagatelle pour quintette à vents !
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
La première idée pour parler de cette merveille est le plaisir de la bagatelle en musique ou small is beautiful ! Mais qu’est-ce qu’une bagatelle ? L’Académie Française nous dit que la Bagatelle apparaît au 16ème siècle et viendrait de l’italien « bagatella » qui signifie un tour de bateleur… Le dictionnaire précise aussi que le mot représente un objet de peu de valeur et peu nécessaire ou une chose futile sans importance… Bref, tout le contraire de ce qu’en ont fait quelques compositeurs, et pas des moindres ! Voici, pour exemple, le début de la Bagatelle n°1, op. 126, de Beethoven, par Richter :
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
La deuxième idée est un peu technique : majeur ou mineur ? Pour faire court, le langage tonal de la musique classique utilise principalement deux « dialectes » : le mode majeur et le mode mineur. Or cette première des bagatelles de Ligeti est construite sur un sur un joyeux mélange des deux.
Pour reconnaitre et différencier les ingrédients de base que sont l’accord parfait majeur et l’accord parfait mineur, on peut se replonger dans les ouvertures des opéras de Mozart.
L’Ouverture de la Flûte enchantée de Mozart commence par un accord majeur :
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Quant à Ligeti, dans notre Bagatelle, il touille le tout ! Pour jouer sur les mots, on pourrait presque dire que le mineur / majeur devient en quelque sorte le « mijeur / maneur »
En ce qui concerne la troisième idée : Ligeti aime concevoir une forme courte à partir d’un principe simple mais très précisément défini. Il adoptera ce principe également dans ses magnifiques études pour piano. Voici par exemple le début de l’étude intitulée l’Escalier du diable :
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Ce principe de composition s’inscrit dans une extraordinaire continuité historique. De tous temps, les compositeurs ont eu l’idée de pousser le plus loin possible les possibilités d’une simple idée musicale, dans une œuvre courte. C’est d’une certaine façon l’éloge de l’obsession !
Cette pièce est devenue un cheval de bataille de tous les quintettes à vents. Il en existe donc une multitude de versions. Comme par exemple le quintette danois Carion qui en a fait une vidéo absolument formidable
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Programmation musicale
- 07h58
Pièces brèves op 84 : Capriccio en Mi bémol Maj op 84 n°1 - pour piano Gabriel Fauré (Compositeur)Pièces brèves op 84 : Capriccio en Mi bémol Maj op 84 n°1 - pour pianoJean Claude Pennetier (Piano)
Album Gabriel Fauré : Intégrale de l'oeuvre pour piano / Vol 3 (2015)Label MIRARE (MIR275)
L'équipe
- Production