La Romance en Fa de Beethoven

Premièrement, la Romance, est aussi un genre ancien, aimé des compositeurs. Il apparaît au Moyen Âge, puis à la Renaissance, d’abord en Espagne et en Italie, généralement en forme de pièce vocale accompagnée par un instrument. Pour ne pas toujours vous faire écouter des chefs-d'oeuvre, je vous propose une romance d’un grand écrivain et philosophe mais épouvantable compositeur : Jean-Jacques Rousseau…Ses romances sont généralement sur des thèmes et des textes insipides, et pas merveilleusement harmonisées… En voilà un compliment !

Ensuite, abordons les œuvres heureuses de Beethoven. Pour de multiples raisons fort compréhensibles, au fil du temps de nombreuses compositions de Beethoven prennent un tour tragique. Mais quelques-unes échappent à cette catégorie, notamment des pièces qui donnent un rôle premier au violon, comme le finale de son concerto de violon ou encore son septuor, une œuvre magnifique et moins connue. Voici le thème du premier mouvement de ce septuor, joué au violon et repris à la clarinette :

La romance au 19ème siècle. De nombreux compositeurs romantiques ont écrit des romances instrumentales qui sont parmi les plus belles œuvres de la musique occidentale. Schubert, Schumann, Chopin, Dvorak, et bien d’autres… Souvent un peu mélancoliques, ces pièces sont plutôt lentes. Mais il y des exceptions comme cette lumineuse Romance sans parole de Mendelssohn, jouée par Daniel Barenboïm :

Et pour finir en beauté, je vous propose une sublime Romance de Robert Schumann pour hautbois et piano :