La vieille année s'en est allée

Johann Sebastian Bach à l'orgue en  1725
Johann Sebastian Bach à l'orgue en  1725 ©Getty - Heritage Images
Johann Sebastian Bach à l'orgue en 1725 ©Getty - Heritage Images
Johann Sebastian Bach à l'orgue en 1725 ©Getty - Heritage Images
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Ce matin, Marc-Olivier nous explique comment Bach le magicien part d'une mélodie luthérienne toute simple pour arriver à un choral pour orgue aussi imagé que coloré et sophistiqué !

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Pour la première idée, rappelons comment Bach part du choral luthérien pour aller vers une variation instrumentale. Bach a écrit de nombreux chorals pour orgue, comme dans ce merveilleux recueil intitulé Das Orgelbüchlein, dont est extrait notre choral. La composition s’organise en plusieurs étapes : dans un premier temps, il part d’une mélodie toute simple et il l’harmonise à 4 voix. En voici la version pour chœur, avec les deux premières périodes, c’est-à-dire les deux premières phrases musicales :

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Dans un deuxième temps, à partir de cette version pour chœur, il compose une variation instrumentale qui respecte rigoureusement la structure de la mélodie et du texte, en utilisant différentes techniques telles que l’ornementation de la mélodie et une extraordinaire coloration de l’harmonie, comme par exemple la troisième période tellement expressive.

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La secondie idée réside dans le figuralisme de Bach dans ses chorals instrumentaux. C’est-à-dire comment Bach crée une image sonore qui exprime l’idée ou la symbolique d’un texte. Dans ce que vous avez pu entendre Bach donne à entendre un rythme régulier, comme une marche lente qui traduit l’éloignement progressif de l’année. Ce symbolisme fait penser au prélude de Debussy, Les pas sur la neige, tellement suggestif sur le plan visuel.

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On trouve beaucoup d’autres exemples chez Bach. Ainsi dans son choral intitulé, La chute d’Adam, la partie de pédalier de l’orgue se déchaîne avec des intervalles vertigineux et terrifiants, symbolisant la chute du Jardin d’Eden.

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La troisième et dernière idée est tout simplement la splendeur de l’œuvre d’orgue de Bach. Tout est absolument génial : les chorals, les sonates en trio, les grands préludes et fugues … Et pour que cette année se termine sur un objet monumental, voici sa Passacaille et fugue !

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