Ce matin, Marc-Olivier Dupin aborde une musique si belle qu'elle ne devrait jamais s'arrêter : le choral des Hommes armés dans La Flûte enchantée de Mozart.
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Premièrement et naïvement, je dirais sa beauté. Ces hommes armés n’ont rien de belliqueux : ils sont là, lors d’une des étapes du chemin initiatique de Tamino… Leur chant est d’une simplicité absolue. Les notes en valeurs longues du ténor et de la basse sont accompagnés par les instruments à vent et se posent délicatement sur un sublime contrepoint de cordes :
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Ensuite vient l’extraordinaire destinée de ce choral. Pour cet extrait de son opéra, Mozart utilise un choral de Luther, dont les paroles en Français sont « Ô Dieu, du Ciel regarde nous ». Mais Bach avant lui, le prend aussi pour thème dans sa Cantate BWV2. En voici les deux premières phrases :
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Et Félix Mendelssohn le reprendra également dans une cantate-chorale :
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Et enfin, la fascination des compositeurs pour le choral. Cette forme musicale, dont les sources liturgiques remontent au 16ème siècle, n’a pas cessé d’intéresser les compositeurs au fil des siècles. Bien évidemment avec les baroqueux dont le premier d’entre eux, Bach, mais aussi au 19ème siècle avec notamment Schumann, Brahms, Franck et bien d’autres. Et l’une des plus belles incarnations se trouve dans le Concerto à la mémoire d’un ange d’Alban Berg. Ici, dans l’extraordinaire enregistrement d’Anne-Sophie Mutter, James Levine et l’Orchestre de Chicago :
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