Finir l'année scolaire en do majeur ? Quelle drôle d'idée... un peu trop didactique, non ? Nous serons sauvés par l'un des plus merveilleux quatuor...
Pour finir l’année en beauté, Marc-Olivier a choisi un thème bien singulier… tout simplement l’accord de do majeur ! Le voici en majesté dans la symphonie avec orgue de Saint-Saëns :
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Au risque d’enfoncer des portes ouvertes, l’accord de do majeur est l’accord premier de la tonalité de do majeur. Et ma première idée est que chaque tonalité a une couleur particulière. Ce sentiment est pour partie subjectif, et depuis l’Antiquité pour bien des compositeurs, chaque tonalité exprime une émotion précise. Berlioz – dans son traité d’orchestration – décrit do majeur comme sourd et terne… Messiaen attribuait des couleurs à différentes échelles de son… Avant lui, Scriabine voyait le do, en rouge vif… Or, indéniablement cette tonalité de do majeur dont la gamme parcourt toutes les notes blanches du piano, prend un caractère affirmatif comme dans la première Etude de Chopin :
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Ou encore dans le premier mouvement du Concerto pour deux claviers BWV 1061 en do majeur :
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Ma deuxième idée est que ma première idée est totalement fausse... car il y a tellement d’œuvres en do majeur qui traduisent une atmosphère aux antipodes. Comme par exemple, la fugue dans cette même tonalité de do majeur, extraite du 1er livre du Clavier tempéré de Bach, est ici particulièrement sereine dans l’interprétation de Glenn Gould :
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Ou encore ce merveilleux finale de la Symphonie no.1 de Bizet, si délicat et joyeux :
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Ma troisième idée est que ce débat est totalement vain… Laissons les compositeurs fantasmer et l’auditeur dans le plaisir de la musique. En revanche, nous savons que la musique occidentale ne peut se passer d’aucun des douze sons de la gamme chromatique, quelle que soit la couleur qu’on lui attribue. Alors, comme les quatre barbus, ne perdons pas le do ou l’ut de notre clarinette…
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