Ce matin, dans sa chronique, Marc-Olivier Dupin aborde Brahms et la valse. De la petite mélodie aux grands tourbillons... Une ivresse sans pareille !
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Premièrement, notons le mérite de la simplicité. Brahms fait ici la preuve qu’un simple thème peut se fixer de façon irrésistible dans la mémoire. Construite avec une économie extrême, seulement sur quelques notes, la mélodie est enveloppante et envoutante. Brahms évoquait d’ailleurs ce recueil de valses de l’opus 39 ainsi : « Seize innocentes petites valses en forme schubertienne. » Peut-être en s’inspirant de cette merveilleuse valse de Schubert :
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Ensuite, l’extraordinaire écriture de Brahms pour le piano. Autant cette petite valse est abordable avec de modestes moyens techniques - c’est l’une des raisons de son succès auprès des pianistes en herbe -, autant Brahms le virtuose sait écrire une polyphonie généreuse qui fait sonner le piano de façon inimitable. En voici un exemple, dans un extrait du Concerto n°2 pour piano et orchestre de Brahms, avec un pianiste dont la récente disparition nous bouleverse, Nicholas Angelich.
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Et pour finir, l’amour de Brahms pour la valse. Il en a composé un très grand nombre. Mes préférées sont les Liebesliederwaltzer, des chants d’amour en forme de valses, pour quatuor vocal et piano à 4 mains – donc toujours avec la présence du piano ! En deux cycles, ce sont plus d’une trentaine de petites formes, aussi belles les unes que les autres. Voici une de ces valses, dans la lumière et l’énergie ! avec une distribution de rêve : les chanteurs Edith Mathis, Brigitte Fassbaenbder, Peter Schreier, Dietrich Fischer-Dieskau et au piano Karl Engel et Wolfgang Sawallisch.
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