Cette semaine, Léa Minod a rencontré Roberto. Son violon d'Ingres : le latin.
Paris, Maubert-Mutualité, en plein "quartier latin". Un nom qui sonne comme une promesse pour les latinistes. Surtout actuellement, en plein débat sur la nécessité d'enseigner aux élèves du secondaire une langue morte.
Mort le latin ? Pas vraiment pour Roberto et ses acolytes du Cercle latin de Paris, le Circulus latinum lutetiensis. Fasciné par cette langue dès son enfance en Colombie, Roberto a du attendre les études supérieures en France pour enfin le pratiquer. Car oui, le latin se parle - avec des accents différents propres à chacun - tous les mercredis à cette table au fond du café Le Métro, juste à côté du cercle des philosophes.
Autour de Roberto qui anime aujourd'hui la discussion, il y notamment Daniel Blanchard, le fondateur du Cercle, et Nathan un jeune garçon de 14 ans, timide mais éloquent. Ce jour-là, **Suétone ** est au programme.
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