Quelle est la meilleure version des Variations Goldberg au clavecin de Jean-Sébastien Bach ?

Elsa Fottorino, Alain Lompech et Philippe Venturini élisent la version de référence des Variations Goldberg au clavecin de Jean-Sébastien Bach.
(ré) écouter l'émission : La Tribune des critiques de disques du 25 février 2018
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Seules ont été prise en compte les versions pour clavecin enregistrées au cours des 30 dernières années.
compte-rendu:
Une aria boulée, une première variation dans la continuité, donnée dans la précipitation et la confusion : les Goldberg de Blandine Verlet ne retiennent pas l’attention.
Céline Frisch dessine un Bach séduisant au premier abord, mais dont le débit s’avère bientôt monotone, sans phrasé ni enjeux. Bref, on s’ennuie.
Dès l’Aria, une certaine fébrilité gagne le Bach de Pierre Hantaï. Peu séduisant, l’instrument sonne de manière étriquée ; c’est décevant.
De l’allant, un sens du rebond, un toucher ludique et beaucoup de naturel : Christophe Rousset fait chanter et danser les Variations Goldberg, leur impulsant un ton à la fois solaire et pince-sans-rire. Toutes les promesses ne sont pas tenues jusqu’aù bout, mais quel plaisir !
Étirée à l’infini, l’Aria initiale envoûte ou énerve : Blandine Rannou pense les Goldberg comme un objet sonore non identifiable. Bien vite pourtant on se laisse emporter par les moyens magistraux de la claveciniste, la somptuosité de l’instrument, superbement enregistré, et l’équilibre entre fantaisie débridée et pure beauté plastique.
Un orchestre dans le clavecin, des couleurs à foison et des doigts stupéfiants : l’éloquent Andreas Staier livre des Goldberg sombres, véloces, puissantes, où la conduite des voix est aussi admirable que l’élasticité des phrasés et la richesse de l’ornementation. Merveilleux !
palmarès:
N°1
Version A
Andreas Staier (HM, 2009)

N°2
Version E
Blandine Rannou (ZZT, 2010)

N°3
Version D
Christophe Rousset (L’Oiseau-Lyre, 1994)

N°4
Version C
Pierre Hantaï (Mirare, 2003)

N°5
Version B
Céline Frisch (Alpha, 2000)

N°6
Version F
Blandine Verlet (Naïve, 1992)
