VIDÉO : La valse n°7 de Chopin par David Kadouch - Une musique à partager

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VIDÉO : La valse n°7 de Chopin par David Kadouch - Une musique à partager

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Valse n°7 de Frédéric Chopin par David Kadouch
Valse n°7 de Frédéric Chopin par David Kadouch
© Radio France

Fasciné par Chopin depuis l'enfance, le pianiste David Kadouch analyse la valse n°7 du compositeur. C'est en tant qu'interprète et auditeur qu'il partage ses sensations, de la mélancolie à la nostalgie, tout en mettant en avant les qualités nécessaires à une bonne interprétation.

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Le pianiste David Kadouch décrypte la valse n°7 de Chopin.

Il y a beaucoup de regrets dans cette valse. On sent que c'est une valse qu'il aurait peut-être dansée avec quelqu'un qu'il aimait il y a longtemps. - David Kadouch

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L'évocation du passé

David Kadouch : « Ce qui me frappe quand je joue cette valse, c'est la solitude qui l'habite. On commence cette valse et on sent déjà que Chopin se parle à lui-même. Il y a quelque chose qui évoque sa Pologne natale. Peut-être avec les harmonies qui rappellent une Mazurka, une Polonaise. On est vraiment dans l'évocation du passé. Il y a ce paradoxe : Chopin danse tout seul sur un rythme de valse qui est censé être dansé à deux. »

Les regrets

David Kadouch : « Il y a beaucoup de regrets dans cette valse, mais je pense que on ne parle pas assez de l'organisation que nécessite un vrai rubato. Le rubato, c'est une manière de prendre du temps dans la musique, et d'organiser son discours, c'est une certaine liberté. C'est à dire de prendre du temps et de savoir le redonner, de montrer que c'est toujours une valse malgré ces aspects mélancoliques. Ce qui fait qu'on peut s'imaginer qu'il y a deux personnes devant nous qui sont en train de danser cette musique. »

Le rubato

David Kadouch : « On parle souvent du rubato chez Chopin, mais je pense qu'on ne parle pas assez de l'organisation que nécessite un vrai rubato. Le rubato, c'est une manière de prendre du temps dans la musique, et d'organiser son discours, c'est une certaine liberté. C'est à dire de prendre du temps et de savoir le redonner, de montrer que c'est toujours une valse malgré ces aspects mélancoliques. Ce qui fait que on peut s'imaginer que bien qu'il y ait deux personnes devant nous qui sont en train de danser cette musique. »

Le rythme de main gauche

David Kadouch : « Selon moi, l'un des moments les plus frappants de cette valse, c'est peut-être vers la fin, lorsque le rythme de la main gauche revient. Il vient hanter Chopin presque comme un souvenir de souvenir. Ce rythme était déjà venu au tout début et il est repris de manière encore plus fantasmagorique. Il n'y a plus que l'essence, il n'y a plus que ce rythme, ce rythme à trois temps. Il y a du regret. Il y a un grand regard en arrière. Il n'y a plus que ça, et ça va finir comme ça. Je pense que c'est l'un des moments les plus émouvants que de finir cette valse presque sur la pointe des pieds, en évoquant le passé tout en continuant à danser. »

Réécoutez la valse Valse n° 7 en ut dièse mineur op. 64 n° 2 en entier

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