
Après une longue absence, le premier projet solo de Dr. Dre est de retour sur les plateformes. L'occasion de revenir sur son histoire en 7 anecdotes (que vous ignorez peut-être).
C'est le projet qui a propulsé Dr. Dre sur le devant de la scène et popularisé la G-Funk. En 1992, la Californie tout entière vivait au son de Dre, accompagné sur la bonne majorité des titres d'un tout jeune rookie : Snoop Dogg. Derrière la genèse de ce projet se cachent tout un tas d'histoires, à une époque ou le gangsta rap vivait son âge d'or. Voici donc 7 stories à savoir sur "The Chronic".
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Affaire de famille
À l'origine de la collaboration entre Snoop Dogg et Dr. Dre, le demi-frère de ce dernier : Warren G. À l'époque, Warren et Snoop forment le groupe 213, accompagné d'un certain... Nate Dogg. Le demi-frère de Dre lui présentent alors certains de leur sons et Snoop impressionne le producteur, grâce à sa voix et sa manière de poser. Rapidement, il lui propose de collaborer sur son prochain album. C'était si invraisemblable pour le jeune rappeur, alors âgé de 19 ans, qu'il a cru à une blague.
Thug Life
L'album est enregistré pendant les émeutes de 1992 qui ont secoué la Californie. Après les violences subies par Rodney King, afro-américain, par des policiers de Los Angeles, la justice décide de ne pas donner de suite cette affaire, laissant les policiers sans sanctions. Les contestations s'en suivent et la ville de Los Angeles est mise à feu. Snoop Dogg participe aux nombreux pillages des boutiques et en profite pour ramener du matériel au studio. Dr. Dre n'a, lui, jamais participé à ces émeutes.
Gangsta Rap
Après le succès de N.W.A et "Straight Outta Compton", le Gansta Rap est à son apogée. Et, malgré un succès commercial, les labels et maison de disques restent frileux à l'idée de s'associer avec des gangster. Lorsque Dre termine 'The Chronic", personne ne veut publier son album, pas même Sony ! Le champ était donc libre et Death Row, structure tout juste créée, publie le projet, sous la direction d'Interscope.
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Ingénieur du son
Il n'y a pas de grands albums sans un grand ingénieur du son. Et "The Chronic" ne déroge pas à la règle. Pour masteriser le projet, Dre fait appel à un maître dans son domaine : le grand Bernie Grundman. Peu de gens le savent, il est également à l'origine des albums d'Earth, Wind & Fire ("Head To The Sky"), Prince ("Dirty Mind", "Lovesexy") ou Michael Jackson ("Thriller"). Le GOAT.
Top Album
Dès sa publication, l'album connaît un énorme succès. Pendant huis mois d'affilée, il squatte le Top 10 Billboard. Au total, il s'est écoulé à plus de 6 millions d'exemplaires. Énorme oui, mais ce n'est même pas le record de Dr. Dre ("2001" en comptabilise près de 10 millions). L'ensemble de son œuvre aura contribué à populariser la G-Funk, style emblématique de la West Coast.
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1.5 million de dollars
C'est une anecdote que beaucoup ignorent. Eazy-E a touché une partie des recettes de "The Chronic" pendant toute sa vie. À cause de problèmes de contrats mal réglées et de poursuites liées au départ de Dre de N.W.A, le prodcteur iconique a du verser des pourcentages à son ancien partenaire. Selon les sources, Eazy-E aurait même touché entre 25 et 50 centimes par exemplaire vendu. Soit plus d'1,5 million de dollars. Démentiel.
La référence Hip-Hop
Afin de savoir si les albums qu'il produit sont bons ou pas, Kanye West à son repère bien à lui. Il utilise "The Chronic" afin d'évaluer la qualité de ses projets. Dans une interview il déclarait : c'est l'équivalent hip-hop de "Songs in the Key of Life" de Stevie Wonder. C'est la référence pour mesurer votre album."
30 ans plus tard, l'album est devenu culte. Un classique du hip-hop dont certains titres sont éternels. Vous savez, la musique :"it's like this, and like that, and like this..."