Controverse ou pari réussi ? Le show de Beyoncé continue de faire des vagues …
Par Team Mouv'Si le clip avait déjà fait parlé de lui la veille de sa performance au Super Bowl, c’est désormais la performance de Queen B, aux côtés de Bruno Mars et Chris Martin, qui fait suscite la controverse aux Etats Unis notamment sur les réseaux sociaux.
#BoycottBeyonce : c’est le hashtag qui a fleuri sur les réseaux sociaux depuis la prestation engagée de Beyoncé à l’occasion de la mi-temps du 50e SuperBowl (finale du championnat de foot US). Les anti-Beyoncé se sont donc regroupés dans le monde virtuel du hashtag. Ce qui ne leur plaît pas : le show, selon eux, anti-policiers et beaucoup trop racialisé. Codes et tenues inspirées du mouvement Black Panthers, poings levés pendant et à la fin de la chorégraphie, danseuses essentiellement noires …
Certains internautes appellent donc au boycott de l’artiste. Leur argumentaire et leur déchainement vont loin. Le mouvement « Blacks Lives Matter » que Beyoncé a défendu à la fois dans le clip de Formation et à la mi-temps du SuperBowl, ne serait qu’une offense injustifiée à la police américaine. En réponse donc, on trouve désormais à côté du hashtag #BoycottBeyonce celui de #Bluelivesmatter en référence aux tenues des policiers. La tenue que portait Beyoncé comporterait en effet une référence aux ceintures à balles. Sauf qu’en y regardant de plus près, il s’agit d’un clin d’œil au costume que Michael Jackson avait porté le 31 janvier 1993 pour la mi-temps de ce même SuperBowl.
Peu importe, pour les pros #BoycottBeyonce, Queen Be prône la violence contre les policiers et renie leur travail de défense de la population américaine. Selon un tableau dévoilé sur Twitter classant les citoyens américains par éthnies : les Noirs et les Hispaniques sont les plus impliqués dans les faits de délinquance. Un argument qui ferait sans doute plaisir ici, à Eric Zemmour.
La NFL s’en prend aussi plein les dents
Selon ces internautes, comment la NFL (National Football League) a pu laisser une performance, qu’ils jugent anti-américaine, se produire à l’occasion d’un évènement qui rassemble près de 112 millions de téléspectateurs.
La polémique s’étend et menace certaines dates de la « Formation World Tour » de Queen B. A Toronto, l’ancien député Jim Karygiannis demande à ce que le gouvernement canadien fasse une enquête sur Beyoncé afin de trouver si celle-ci ne soutient pas une forme de nouvelle génération Black Panther. Si l’enquête prouve que les faits sont avérés, cela permettrait selon lui, non pas d’annuler sa date de tournée à Toronto le 25 mai prochain, mais de l’interdire d’entrée sur le territoire. Nuance …
En France, c’est qui a préféré rabaisser la polémique sur Twitter en prétendant que Beyoncé lui aurait volé son style ... #afidalivesmatter.