Photos et vidéos à l’appui, l’association a dévoilé le fonctionnement de la filière "préférence" de la marque Herta. Des pratiques qui n’ont rien de "moderne et responsable".
"Un engagement entre plus de deux cents éleveurs français engagés pour une amélioration des pratiques d'élevage" lit-on sur le site de l’entreprise. Pourtant, la vie n’est pas très rose dans les abattoirs de la filière qui prône "le bien-être animal".
"Dans les salles de maternité, les truies mettent au monde des porcelets à la chaîne. Elles sont enfermées dans des cages à peine plus grandes que leur corps. L’espace est tellement exigu qu’elles peinent à se lever. Dans ces conditions, on voit qu’il leur arrive d’écraser l’un de leurs petits en se couchant." explique l’association dans leur communiqué. Des pratiques déjà épinglées par L214 dans un élevage de poulets de l'Yonne.
Des cochons entassés les uns sur les autres, des animaux malades, des hernies "de la taille d’un ballon de foot". L’enquête mené par l’association de défense des animaux dévoile en effet des pratiques peu scrupuleuses voire interdites.
Dans leur vidéo Herta : le (dé)goût des choses simples, on observe en effet que de nombreuses truies, entassées dans leur cage développent ainsi des comportements agressifs face à leurs congénères. Mais au lieu de leur fournir plus d’espace, l’entreprise a décidé de leur couper la queue pour éviter qu’ils se mordent et se blessent. "Cette pratique d’élevage est interdite par la réglementation", rappelle L214 qui a décidé de porter plainte pour maltraitance animale et tromperie du consommateur.